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Baisse des tarifs: les cliniques en guerre contre l'État
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Je doute que les combats de Marisol Touraine soit des combats de "Dame Chochotte" solitaire. Elle appartient à un gouvernement précis et a le même président depuis qu'elle est ministre. J'aimerais être mouche et assister à un conseil des ministres restreint entre le président, le premier ministre, Macron et Touraine...
TENZIG
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Julien
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Coup de massue! Les cliniques ont été assommées, mardi soir, par la décision de Marisol Touraine de baisser leurs tarifs de 2,5 % en 2015, avec lesquels elles facturent leur activité à l'Assurance-maladie. «Une agression caractérisée» et «d'une violence sans précédent», a réagi jeudi soir le comité exécutif de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP). Selon ses membres, la décision de la ministre de la Santé pourrait entraîner «10.000 licenciements, via des faillites d'établissements isolés ou déjà fragilisés et des mesures d'ajustement dans les autres».
Ce qui fâche d'autant plus les cliniques, c'est que leurs concurrents, les hôpitaux publics, subiront moins la rigueur budgétaire et ne verront leurs tarifs baisser «que» de 1 %. Pourquoi cette différence de traitement? Parce que le ministère de la Santé entend faire respecter une «équité» entre les deux frères ennemis du secteur, alors que le public ne profite pas des baisses de charges du pacte de responsabilité. Il reprend donc aux cliniques les 74 millions d'allégements de cotisations dont ces dernières pensaient pouvoir profiter au titre du pacte de responsabilité, entré en application le 1er janvier.
Le marché était pourtant clair: des baisses de charges pour redresser les marges des entreprises et créer des emplois. Les cliniques préviennent donc qu'elles ne créeront pas en 2015 les 2700 emplois d'avenir et de génération initialement envisagés. C'est la deuxième fois que le ministère de la Santé récupère d'une main ce que Bercy a donné aux cliniques de l'autre en baisse de charge ou d'impôts. Les établissements privés se voient en effet déjà retirer les bénéfices du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) depuis 2014. «Les cliniques sont les seules entreprises de France à se voir privées de ces deux dispositifs pour la croissance et l'emploi», proteste Lamine Gharbi, le président de la FHP.
L'hôpital privilégié
La Fédération menace en sus de de «se recentrer sur sa mission première, qui est le soin», et d'abandonner «toutes les activités imposées en sus (statistiques administratives, réponses aux enquêtes, formation des étudiants si nécessaire, etc.)». Elle avait déjà refusé, au printemps 2014, d'accueillir les étudiants infirmiers. Avant de reculer devant les manifestations des jeunes privés de stage.
Du côté des hôpitaux, on se veut bon élève en matière de rigueur budgétaire. «Nous avons pris acte qu'il nous est demandé un effort considérable», a réagi la Fédération hospitalière de France (FHF). Et de prévenir: «Les gestionnaires d'établissements publics sur le terrain auront sans doute à prendre des décisions difficiles, y compris sur l'emploi. On ne peut pas baisser fortement les tarifs sans conséquences.» Toutefois, l'effort est moindre que ce qu'il semble. En effet, l'enveloppe servant à financer les «missions d'intérêt général», touchée en très grande partie par le public, augmentera de 2,5 % cette année. De plus, si les tarifs sont en baisse, l'activité, telle que prévue par le budget de la Sécu, continuera de progresser. De 2,8 % pour les hôpitaux, mais de 2 % seulement pour les cliniques…
LeFigaro.fr