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- 90 praticiens cosignent une tribune pour « sortir l’hôpital public de la crise »
90 praticiens cosignent une tribune pour « sortir l’hôpital public de la crise »
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Tous les commentaires
Utilisateur désinscrit
Difficile d'émettre un avis sur un sujet pareil. Je me contente de le faire remonter.
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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La nécessité de lits supplémentaires aux urgences est une évidence.
Les lits pour les soins de suite aussi. Ce sont des services qui demandent moins de personnel et qui permettent un palier entre l'hospitalisation, chirurgie ou médecine, en toute sécurité. Ca évite de renvoyer chez elles des personnes ayant besoin d'un suivi important et n'ayant que peu accès au personnel médical (déserts médicaux) ou incapables de se prendre en charge seules.
Actuellement, les hôpitaux sont payés un tarif fixe, en fonction d'une opération par exemple, quelque soit le nombre de jours d'hospitalisation. Résultat, ils vous mettent dehors rapidement. "tout T2A"
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Merci des explications @scoobidoo , j'ignorais que les hospitalisations pour des raisons diverses et variées et donc nécessitant plus ou moins de technicité et de personnel étaient toutes facturées au même prix, ou presque et ce tout au long du séjour. C'est aberrant. Une opération c'est lourd le premier jour, les jours suivants c'est de l'observation, du suivi... et c'est pourtant facturé au même prix ? Est-ce que c'est pareil dans les cliniques privées ?
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Non, @damedepic le prix d'une journée d'hôpital n'est pas le même dans tous les hôpitaux ! Il varient de 1 à 7 ! Voir et là Je n'en suis pas certaine à 100%, mais il me semble qu'ils peuvent aussi varier d'un service à l'autre.
Je me suis même battue pendant des mois avec la sécu à cause de ça. Ma maman avait dû être hospitalisée en urgence à Paris où elle était en visite chez des amis. La sécurité sociale ne voulait pas prendre en charge le séjour parce que l'hôpital près de son domicile, dans l'Isère, était moins cher.
Avant d'arriver à leur faire comprendre qu'une infection rénale qui avait évolué en septicémie était une urgence, il a fallu du temps et de l'énergie.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
leparigo
Membre AmbassadeurBon conseiller
leparigo
Membre Ambassadeur
Dernière activité le 12/11/2024 à 14:29
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Ami
Du temps pour admettre qu'une septicémie est une urgence ! la nouvelle avancée n'est pas pour demain! quel contraste dans ce pays!.
Ce qui m'étonne le plus encore c'est de parler de l’hôpital comme d'un secteur marchand , alors qu'il fonctionne à coût de budget!
Va comprendre...
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Leparigo Delaciotat
Utilisateur désinscrit
Avoir à faire comprendre à la Sécurité Sociale qu'on peut tomber malade dans n'importe quel département de France me paraît ubuesque. J'en reste sur "ma chaise" @scoobidoo !
Les salaires, les loyers, les fournitures... tout ce qui entre dans la composition du prix d'une journée ne peut varier de 1 à 7 d'un hôpital à l'autre, c'est mathématiquement impossible ou alors on fait entrer dans ces prix des variables liées à la construction, aux emprunts etc...
Quand j'ai dit, déjà à plusieurs reprises, que le système de santé est à remettre à plat, que la Sécurité Sociale et l'ensemble des services ont besoin d'une radiographie complète et que les usagers doivent avoir leur mot à dire... je ne pensais même pas que le mal était aussi profond...
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Redistribuer les lits hospitaliers
Gel des investissements, suppression des activités non rentables, recours aux contrats temporaires, politique du « travailler plus sans gagner plus »… Sous la houlette du Pr Bernard Granger, psychiatre à l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP), les signataires (dont certains sont membres du mouvement de défense de l’hôpital public) proposent une série de mesures pour « sortir l’hôpital public de la crise ».
Les lits hospitaliers ne doivent pas être supprimés mais « redistribués avec plus de lits pour l’aval des urgences et pour les soins de suite », expliquent les médecins.
Soucieux de conditions de travail permettant « un travail d’équipe stable », les PH insistent sur la nécessité de voir médecins et cadres de santé coordonner le travail d’équipe en concertation avec l’administration.
Les hôpitaux doivent également être libres de constituer ou non des pôles de gestion ou des départements médicaux, sans que cela soit une obligation pour tous. « L’unité de base de l’hôpital rest[e] les structures où travaillent les équipes de soins : services ou unités fonctionnelles », précisent les médecins.
En finir avec la « dictature » du tout T2A
Concernant les gisements d’économies, les signataires suggèrent aux pouvoirs publics de changer de braquet. En finir « au plus vite avec la dictature du "tout T2A" » reste prioritaire à leurs yeux. Utiliser conjointement T2A, dotation et prix de journée en fonction des activités apporterait une souplesse bienvenue aux établissements.
Autre piste, une plus grande prescription des génériques pourrait générer un gain de deux milliards d’euros par an pour la Sécurité sociale, insistent les PH.
« Il appartient aux pouvoirs publics de défendre l’intérêt général au lieu de choisir la solution de facilité : réduire le déficit de la sécurité sociale en augmentant celui de l’hôpital public, qui n’a plus les moyens d’assurer ses missions », concluent-ils.
Lequotidiendumédecin.fr