- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Recherche et liens utiles - Troubles du sommeil
- Journée du sommeil : oubliez portable, mail, télé. Pour bien dormir, soyez déconnectés
Journée du sommeil : oubliez portable, mail, télé. Pour bien dormir, soyez déconnectés
- 33 vues
- 1 soutien
- 1 commentaire
Tous les commentaires
Utilisateur désinscrit
C'est très bien développé . Et j'ajouterai, avant de vous endormir, quelques pages d' un roman... avec une tasse de lait bien chaud sur votre table de nuit, tout en lisant...
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
23/12/2024 | Actualités
Renforcer son périnée : pourquoi c'est essentiel pour les femmes et les hommes ?
21/12/2024 | Nutrition
Les aliments anti-fatigue : comment booster votre énergie naturellement ?
20/12/2024 | Conseils
Faire face à la solitude et à l’isolement pendant les fêtes : tous nos conseils !
09/12/2024 | Actualités
Les différentes graisses corporelles : comprendre leur rôle pour mieux gérer sa santé
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 20 dans le groupe Recherche et liens utiles - Troubles du sommeil
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Ce 28 mars, c'est la journée nationale du sommeil. Sur ce point, les chiffres sont pourtant alarmants : un conducteur sur dix s'endort au volant sur le trajet du travail. Et si c'était dû à nos mauvaises habitudes de vie ? Que faire pour les améliorer et mieux dormir ? Réponse de Sylvie Royant-Parola, psychiatre spécialiste du sommeil et présidente du Réseau Morphée.
Notre société malmène très largement notre sommeil en tant que rythme fondamental qui correspond pourtant à un besoin vital aussi incontournable que de s’alimenter.
Ne pas dormir ou dormir insuffisamment expose à des conséquences graves. Les expériences de privations totales menées chez l’animal montrent qu’au-delà d’une durée qui dépend de l’espèce exposée, l’animal meurt dans un état d’infection et d’hyperthermie incontrôlable.
Chez l’homme les expériences de privation de sommeil n’ont jamais été menées jusqu’à cette zone de non retour mais elles nous ont appris que nous n’étions pas égaux face à la privation de sommeil.
Dormir insuffisamment entraîne une prise de poids
Certains, au bout de trois jours, ont beaucoup de mal à résister, accumulant erreurs d’attention, malaises, émotivité, hallucinations, alors qu’un autre, comme Randy Gardner (le champion répertorié de la privation de sommeil) a pu résister, jusqu’à 11 jours complets, et dans une forme relativement bonne.
Le retentissement d’une privation de sommeil sur l’humeur et sur la vigilance est connu depuis longtemps, mais ces dix dernières années de recherche scientifiques nous ont permis de comprendre les effets d’une privation partielle de sommeil sur le métabolisme, sur le cœur et sur les défenses immunitaires.
Ainsi, dormir insuffisamment conduit notre organisme à réagir comme quelqu’un qui est diabétique, avec à la clé une prise de poids.
Par ailleurs, le stress engendré est très délétère pour le cœur et constitue le lit de complications cardiovasculaires futures, hypertension, accidents vasculaire cérébraux, infarctus du myocarde
Nous sommes dans une société en manque de sommeil
Malgré ces constatations et ce savoir, nous sommes dans une société en manque de sommeil.
Notre système de valeurs privilégie l’activité et le rendement.
L’homme endormi renvoie à l’inutilité, à la paresse ou à la maladie, alors que le sommeil est le moment où l’individu se reconstruit. Le corps répare les cellules, stocke l’énergie, reconstitue les défenses immunitaires, le cerveau traite les informations accumulées au cours de la journée, trie ce qui est inutile, classe les informations, retient et consolide les apprentissages et les souvenirs.
Tout notre équilibre dépend du sommeil.
Nouveaux médias, nouveaux comportements
L’évolution de notre mode de vie nous fait découvrir de nouvelles expériences et de nouveaux outils tout aussi fascinants que l’ont été l’électricité et le téléphone à la fin du XIXe et du XXe siècle.
Elles ont aussi rapport au temps et à la communication avec l’autre. Avec les voyages aériens, de plus en plus de gens se déplacent pour raisons professionnelles ou pour passer des vacances au soleil.
Une autre révolution est apparue avec internet et tous les médias communicants qui nous font oublier le temps et l’espace. L’individu connecté, via son ordinateur, tablette, smartphone, objets communicants divers, va devenir la règle. Avec sans doute, à l’opposé, un noyau de résistants qui par réaction et par choix seront déconnectés.
Cette évolution n’est pas sans risque sur nos rythmes et sur notre sommeil. Nous avons appris à les découvrir au travers des nouveaux comportements liés à ces nouveaux modes de vie.
Pour ceux qui croient qu’on peut faire n’importe quoi n’importe quand et dormir sur commande "quand je veux", l’expérience du décalage-horaire est toujours une expérience intéressante. Se sentir fatigué, nauséeux, somnolent en plein milieu de journée au retour d’un superbe séjour à Tahiti est vexant, et il encore plus difficile à vivre quand il faut l’expliquer à son collègue de bureau qui lui revient de sa Corrèze natale, mais en pleine forme !
Une modification du rapport au temps
La connexion via les nouveaux médias engendre d’autres problèmes. Ils instaurent une modification de la perception du temps, celui de la disponibilité permanente, l’immédiateté et de l’instantanéité. Répondre tout de suite et tout le temps par SMS, mail, messagerie instantanée.
Apparaissent ainsi de nouveaux troubles avec retard de l’endormissement, fractionnement du sommeil, diminution du sommeil lent, profond, et globalement, restriction du temps de sommeil.
C’est vrai chez l’adulte mais encore plus à risque pour les adolescents qui ont ainsi un moyen de s’évader de la maison et d’échapper à la surveillance des parents tout en restant sous leur nez, dans le fauteuil du salon, à table, ou plus problématique, dans leur lit en pleine nuit.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1164706-journee-du-sommeil-oubliez-portable-mail-tele-pour-bien-dormir-soyez-deconnectes.html