- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Recherche et liens utiles - Troubles du comportement et maladies mentales
- La méditation, une arme contre le stress et les ruminations
La méditation, une arme contre le stress et les ruminations
- 52 vues
- 1 soutien
- 2 commentaires
Tous les commentaires
quesaquo
Bon conseiller
quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
Inscrit en 2012
839 commentaires postés | 2 dans le groupe Recherche et liens utiles - Troubles du comportement et maladies mentales
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Bonjour,
Juste pour dire que je tente toujours d'en faire tous les jours mais...pas facile ( de s'y tenir!)ET POUR REMONTER CE SUJET
Utilisateur désinscrit
Un psychiatre me l'a fortement deconseillé, or une psychologue qui me suit également m'a conseillé récemment de faire un stage de "pleine conscience" dans un centre Zen. Il est vrai que la période est plus difficile et que j'ai arêté mon serlain 100.
Sur youtube, il y a quelques bonnes séances d'hypnose sur pour dormir ou se relaxer. Je me méfie des sons binauraux et de leur effets secondaires, particulièrement pour quelqu'un qui est sourd d'une oreille.
Trois vidéos d'hypnologues qui me semblent recommandables :
Relaxation pour se détendre et/ou dormir ;
https://m.youtube.com/watch?v=iE198zKCMZs
https://m.youtube.com/watch?v=ERclwOTz79ka
Relaxation dynamisante :
https://m.youtube.com/watch?v=lRmw8ime9i4
comme nous sommes ici sur un site santé, osez demander conseil à vos professionnels.
Pour les vidéos binaurales, il faudrait ouvrir une rubrique et avoir des avis d'autorités scientifiques sur les conséquences et précautions de ces audio-cament popularisés dans le cadre de produits nouveaux issus des recherches en neurosciences civiles et militaires qui pullules sur le web.
D'autant que je suis déjà sourd d'une oreille et que je ne connais pas l'impact de ce fait sur l'écoute de ces ondes ciblées supposées utiliser alternativement et simultanément selon les phases les deux canaux auditifs.
Si Julien nous lit sur cette question, salutations renouvelées.
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 36 dans le groupe Recherche et liens utiles - Troubles du comportement et maladies mentales
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
INTERVIEW - Pour le Dr Christine Barois *, psychiatre, une pratique régulière de la méditation peut apaiser et revitaliser profondément les personnes stressées.
LE FIGARO. - Pour la psychiatre que vous êtes, le terme de régénération psychique a-t-il du sens ?
Christine BAROIS. -Oui, et mieux connaître celle-ci nous est de plus en plus indispensable! Nous sommes actuellement sur-stimulés et objets de sollicitations multiples, qu'un philosophe a joliment nommées les «armes de distraction massive»… Bien sûr, il est important de savoir se distraire, c'est-à-dire s'extraire parfois de son travail ou de sa vie quotidienne pour faire varier ses occupations et, ainsi, équilibrer sa manière de vivre. Mais en réalité ce qui nous apaise et nous revitalise profondément, c'est de savoir se mettre en mode «reset» de temps en temps.
En ce sens, vous recommandez de pratiquer la méditation de type mindfulness. Mais avant que celle-ci ne prouve ses effets positifs dans un usage médical, qu'aviez-vous à votre disposition pour aider les patients saturés mentalement ?
Les thérapies cognitives. Celles-ci ont montré qu'on peut apprendre à repérer les pensées dysfonctionnelles, celles qui nous pèsent, puis il s'agit de les isoler, de prendre du recul vis-à-vis d'elles pour ne plus en être le jouet. Car ces pensées qui nous affectent («je n'y arriverai pas» ou «je m'y prends toujours mal») ne sont pas les faits.
Souvent les personnes stressées, qui vivent sous une impression de menace chronique, fabriquent trop de cortisol et peu à peu leur anxiété se transforme en dépression. Or, on sait qu'à ce stade le champ mental se trouve littéralement envahi de pensées. Au point que le sujet dépressif ne peut plus dormir, se nourrir, bouger tant il est pris au piège de cette activité cognitive surstimulée. Peu à peu, il perd donc le goût de vivre et, devant chaque plaisir possible, se dit «À quoi bon?».
En quoi une pratique régulière de la méditation peut-elle alors aider ?
Il faut déjà que la personne soit en rémission de sa dépression ou de son burn-out. Puis, la première phase va être de lui apprendre, dans une position d'immobilité et d'arrêt dans le silence, avec la colonne vertébrale bien droite, à revenir dans le moment présent. Dès que les pensées de rumination reviennent, se dire «Ok je verrai cela plus tard, pour l'instant je me concentre sur ma respiration». Ramener ainsi son attention au corps, au mouvement régulier et toujours là de l'inspir/expir paraît ardu au début. Mais méditer, c'est comme pratiquer de la brain-gym. Peu à peu, on y parvient de plus en plus aisément et on libère un espace dans son esprit. Par la suite, on pourra aussi repérer ses schémas cognitifs de prédilection: perfectionnisme ou sentiment d'imposture, tyrannie du bonheur, etc. En s'y confrontant de manière régulière, on les transforme en baudruches qui se dégonflent et perdent de leur emprise.
Cela implique une pratique régulière à vie ?
Oui, mais qui devient de plus en plus facile. Et surtout, opérationnelle partout. Se mettre en mode «reset», c'est-à-dire aligner en soi les niveaux corps/émotions/pensées en ramenant son attention, peut se faire en trois minutes! Avant une réunion professionnelle, dans un embouteillage, il suffit de saisir l'occasion de ce temps vide et se dire «attente» = «détente!».
* Le Dr Christine Barois, psychiatre, est l'auteur de «Pas besoin d'être tibétain pour méditer! *» Éditions Solar
Source : Le Figaro Santé