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Sclérose en plaques : la piste du sel
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Utilisateur désinscrit
Bonjour Julien,
Nouvelle piste intéressante. Cependant, la recherche de sodium dans les urines est-elle demandée par les neuro ? si c nouveau, cela explique cela
Je mange en général non-salé et pourtant suis une hypertendue. Recherche équilibre NA (sodium) K (potassium) dans l'analyse sanguine, jamais urinaire.
Quant à la SEP rémittente ou pogressive, honnêtement, je sais plus où j'en suis : 3 ans progressive...puis ignorance totale pour me préserver (autruche). Entre les 2 mon coeur balança très longtemps.....
Il semble qu'en comptabilisant les années de sep, les poussées soient + violentes et repartent moins longtemps...
Des années à nous suivre encore cette saleté qu'"ils" chercheront toujours.
Enfin, avec l'espoir...
Que pensent les sépiens/nnes (comme vs dîtes) ?
Serena.
cali29s
Bon conseiller
cali29s
Dernière activité le 10/10/2024 à 22:43
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Bonjour, mon neuro demande à chaque analyse de sang le iono donc le sodium, mais pas dans les urines.
Pour ce qui est du sel, j'ai du m'alimenter SANS pendant 2 ans, vu que je prenais de la cortisone pour soigner une hépatite, et je n'ai pas fait de poussée pendant cette période. coincidence ou pas?
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cali29s
Utilisateur désinscrit
Ce que vous appelez désormais "bolus"....je n'ai connu que perfusion électrique de Solumédrol ou après 3 gr sur 3 jrs, pendant un mois....pas de sucre, pas de gras, pas de sel. Et durant 3 jrs un sachet pour l'estomac évitant l'ulcère. Et une dose de K pour soutenir le coeur.
Il semblerait d'après d'ultimes recherches, que la cortisone (à hte dose) serait responsable (entre-autres) du diabète. Où commence l'excès ?
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Les patients atteints de formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP), et présentant de forts taux de sels dans les urines, sont plus susceptibles que les autres d'avoir une poussée de la maladie dans les deux ans, selon des travaux argentins publiés fin août 2014 dans le Journal of Neurosurgery and Psychiatry.
Plusieurs expériences menées en 2013 sur des souris atteintes de maladies auto-immunes touchant le système nerveux ont suggéré qu'une augmentation de l'apport en sel dans leur alimentation entraînait un développement plus agressif de la pathologie.
A la lumière de ces travaux, une équipe de chercheurs argentins a mesuré durant deux ans les taux de sel dans les urines de 70 patients atteints de formes rémittentes de sclérose en plaques (voir encadré).
En dépit du nombre réduit de malades intégrés dans l'étude, les résultats de ce suivi se sont avérés très nets d'un point de vue statistique : comparés au patients présentant des taux de sel dans les urines inférieurs à 2,0 grammes quotidiens, ceux excrétant entre 2,0 et 4,8 g/j présentaient un risque 1,3 à 5,8 fois plus important de voir survenir une nouvelle poussée. Les membres du groupe présentant des taux de sels supérieurs voyaient pour leur part ce risque multiplié de 1,4 à 11,2.
Du fait des précédentes expériences sur la souris, l'idée d'un lien de cause à effet entre consommation de sel et développement de formes agressives de SEP apparaît plausible – d'autant plus que de nombreux autres facteurs environnementaux sont déjà considérés comme favorisant le déclenchement de la maladie (carence en vitamine D, infection par le virus Epstein-Barr, etc.).
Toutefois, les chercheurs eux-mêmes se gardent bien d'affirmer ce lien de cause à effet. De fait, soulignent-ils, il n'est pas à exclure que des formes plus agressives de la maladie puissent entraîner de troubles de l'assimilation du sel (du fait de leur traitement ou de lésions de certains organes dues à des poussées antérieures de SEP). De faible taux de sels dans les urines seraient alors une simple conséquence de la maladie. Toutefois, même en affinant leurs mesures pour intégrer cette hypothèse, les scientifiques confirment qu'une très forte présomption pèse sur l'implication du sel dans la stimulation de certains processus immunitaires.
Des expériences récentes, menées in vitro, ont ainsi montré que les taux de sels sont des facteurs clefs dans la différenciation de plusieurs cellules immunitaires. De nouvelles études au cours desquelles les taux de sels ingérés par les patients seraient mesurés sur plusieurs années seront nécessaires pour confirmer les soupçons.
Quoi qu'il en soit, et dans l'attente de ces nouvelles données, inviter les malades à réduire un peu leur consommation de sel ne peut pas faire grand mal !
Source : Allodocteurs.fr