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Un pas de plus vers un test sanguin de détection précoce
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Bonjour Louise, j'espère que bientôt tous ces tests pourront être réalisés et découvrir les cellules cancéreuses très résistances. Quand aux médicaments à donner aux malades, ce serait formidable d'avoir une thérapie ciblée .
Marie-France
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Louise
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Pour l’heure, les fragments d’ADN issus de cellules cancéreuses prélevés dans le sang permettent de personnaliser les traitements.
Grâce à une seule prise de sang, des chercheurs de l’université John Hopkins (États-Unis) ont réussi à détecter les 8 cancers les plus fréquents (ovaire, foie, estomac, pancréas, œsophage, colon, poumon et sein). Présenté dans Science, ce test baptisé CancerSeek repose sur la détection de fragments d’ADN porteurs de mutations caractéristiques des cancers et des marqueurs protéiques. La combinaison de ces biomarqueurs a même permis de localiser l’origine des tumeurs.
Testée chez plus 1000 patients atteints de l’un de ces cancers à tous les stades de la maladie (mais non disséminée), cette "biopsie liquide" a détecté 98 % des cancers de l’ovaire et du foie, entre 60 et 70 % des cancers digestifs et du poumon, mais seulement 33 % des cancers du sein.
Il n’est pas question de parler de dépistage. "Il faut être prudent et rappeler que les tests de dépistage concernent des individus apparemment en bonne santé, souligne le Pr Dominique Bellet, responsable du laboratoire d’oncobiologie à l’hôpital René-Huguenin - Institut Curie. Ces travaux portent sur des personnes déjà malades. Il s’agit plutôt de détection précoce des cancers puisque parmi les malades atteints à un stade précoce, le test ne repère que quatre cas sur dix."
Il faut dire que les attentes autour de la biopsie liquide sont grandes. L’idée qu’une simple prise de sang permettrait de détecter les lésions précancéreuses avant même l’apparition de symptômes suscite beaucoup d’espoir. "Pour l’heure, ces tests peuvent être considérés comme des tests de surveillance des populations à risque, comme les personnes ayant des prédispositions génétiques ou des malades atteints à un stade précoce", commente Alain Thierry, directeur de recherche Inserm à l’Institut de recherche de cancérologie de Montpellier.
"Choix thérapeutique"
Lors des traitements, les atouts de la biopsie liquide sont déjà exploités. Elle permet de suivre l’évolution de la maladie et d’évaluer l’efficacité des traitements. La quantification de l’ADN tumoral circulant signale, en effet, la présence et la persistance des cellules cancéreuses. La résurgence d’ADN tumoral dans le sang peut également traduire une récidive.
L’analyse génomique de ces brins d’ADN permet également d’adapter les traitements. Les cancérologues peuvent choisir l’option thérapeutique la plus adaptée en fonction des mutations génétique observées. "L’agence américaine du médicament a déjà autorisé en juin 2016 un test d’ADN tumoral circulant utilisé pour identifier les patients atteints d’une certaine forme de cancer du poumon pouvant bénéficier d’une thérapie ciblée", rappelle le Pr Bellet. L’Agence européenne du médicament a elle aussi validé cette approche en 2014 lorsqu’une biopsie pulmonaire ne peut pas être réalisée.
Outre la personnalisation des traitements, cette approche permet également de prédire l’émergence de résistances aux médicaments. "C’est très important car c’est un phénomène fréquent chez les malades. L’ADN tumoral circulant permettra une détection plus rapide de ces résistances et guidera les cliniciens dans le choix thérapeutique", explique Alain Thierry.
Enfin, tous les spécialistes présentent cette approche comme une alternative aux biopsies classiques. Un geste invasif parfois difficile à réaliser et à répéter chez les patients fragiles.
L’objectif reste tout de même d’utiliser la biopsie liquide en dépistage. Les chercheurs de John Hopkins ont donc lancé une étude de cinq ans auprès de 50.000 femmes âgées de 65 à 75 ans sans antécédent de cancer pour déterminer si CancerSeek peut détecter la présence d’une tumeur.
Source : Le Figaro Santé