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Cancer colorectal : nouvelles armes pour prévenir et guérir
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Rachel 45
Rachel 45
Dernière activité le 15/02/2021 à 09:13
Inscrit en 2013
17 commentaires postés | 1 dans le groupe Vivre avec le cancer colorectal
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Ami
Bonjour à tous. Bien contente de lire les nouvelles avancées concernant le cancer du colon. J'ai été détectée en 2009 d'un polype cancéreux à cet endroit.Opérée rapidement, je me suis vite remise .Seule, ma légère chimio, m'a laissé quelques séquelles aux bouts des pieds et des mains, mais qu'importe, je suis encore là, sous le soleil, sans traitement, sans médicament, savourant ma vie avec encore plus d'optimisme. Je ne garde aucun mauvais souvenir de cette "épreuve" . Elle m'a fait encore "grandir" en me permettant de rencontrer des gens très divers et donc des plus intéressants. Il faut toujours garder le moral et faire confiance à sa bonne étoile...
Bien amicalement.
Rachel 45
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Rachel 45
Utilisateur désinscrit
bonjour
Je suis content de cette avancée de la pharmacologie, je suis juste un peu peiné que se soit trop tard pour ma mère qui elle n'a plus rien sauf une poche .
Comme qui dirait c'est la merde ,
Bonne fin de journée
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 45 dans le groupe Vivre avec le cancer colorectal
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Le Pr David Khayat, chef de service de cancérologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, auteur de « Prévenir le cancer, ça dépend aussi de vous », éd. Odile Jacob, expose les dernières avancées réalisées dans les dépistages et traitements des tumeurs du côlon.
Paris Match. Rappelez-nous la fréquence du cancer du côlon en France.
Pr David Khayat. On en recense 43 000 cas par an dont, malheureusement, 16 000 à 17 000 décès. En matière d’incidence, ce cancer qui pourrait être évitable arrive au troisième rang après celui du sein et de la prostate.
Quelles en sont les causes ?
Cinq pour cent sont d’origine héréditaire, les autres sont généralement dues à une mauvaise alimentation, au tabagisme… Dans presque tous les cas, la formation d’un polype précède la tumeur, d’où l’importance du dépistage à un stade précoce pour le retirer au plus tôt !
Quand on parle de mauvaise alimentation, c’est un peu vague… Y a-t-il des facteurs favorisants ?
Il n’y a pas de régime universel. Mais l’excès de charcuterie, surtout industrielle, l’insuffisance d’apports en fibres, en antioxydants alimentaires sont nuisibles.
Comment détecter les premiers symptômes d’un cancer du côlon ?
Ils sont plutôt banals et peuvent ressembler à un tout autre problème intestinal, tels des troubles du transit, la présence de sang dans les selles, une grande fatigue. La plupart du temps, il s’agit d’hémorroïdes ou de troubles digestifs. Devant la persistance des symptômes, c’est au médecin de prescrire ou non une coloscopie, l’examen clé qui révélera la présence d’un polype ou d’un cancer. Mais dès l’apparition des premiers signes, il faut absolument recourir à un test de dépistage.
Quels sont les avantages du nouveau test immunologique par rapport à l’Hemoccult ?
Il est plus précis, plus sensible et plus facile d’utilisation. Il détecte jusqu’à deux fois et demie plus de cancers et quatre fois plus de polypes que l’Hemoccult. Le procédé consiste à placer très peu de matière fécale sur une bandelette et à l’envoyer au médecin. Ce nouvel examen ne nécessite qu’un seul dépôt, au lieu de trois avec l’Hemoccult. Au laboratoire, l’échantillon est analysé au moyen d’un lecteur automatisé ultraperformant qui garantit une extrême fiabilité. Le fait qu’il n’y ait qu’une manipulation devrait augmenter le taux de participants aux campagnes de dépistage qui n’est aujourd’hui que de 30 % !
Quels sont les traitements conventionnels selon les stades de gravité ?
Lorsqu’il s’agit d’un simple polype qui a dégénéré, le traitement est uniquement chirurgical. Si le cancer s’est développé mais reste localisé, on complète par une chimiothérapie. A un certain stade, le cancer a pu envahir la paroi et, éventuellement, les ganglions avoisinants. Là encore, le traitement consiste, après la chirurgie, en une chimiothérapie. Si le rectum est atteint, on complète avec une radiothérapie. Si le cancer a métastasé, envahissant d’autres organes, nous disposons aujourd’hui d’armes supplémentaires : des thérapies ciblées.
Quelles sont les dernières avancées de ces thérapies ciblées pour les cancers métastasés ?
Les médicaments que nous utilisons ont bénéficié d’énormes progrès ! En plus de nos produits classiques de chimiothérapie sont apparues des molécules qui bloquent les vaisseaux nourriciers des tumeurs, tels le bévacizumab et, récemment, pour les patients résistants à ce traitement, l’aflibercept. En cas d’échec des chimiothérapies classiques, on a recours au régorafénib (non plus en perfusion mais par voie orale). Avec ce dernier médicament, une vaste étude a été réalisée sur 760 patients ayant résisté à des chimiothérapies successives. La maladie est restée très longtemps sous contrôle avec une bonne qualité de vie.
Pour ces cancers généralisés, quels ont été les autres récents progrès ?
Il s’agit de la mise au point du panitumumab, un médicament qui renforce l’action de la chimiothérapie chez certains malades (sélectionnés par un test sur leur tumeur), tel un nouvel anticorps. Dans 30 % des cas, un grand essai sur plus de 400 patients résistant à toutes les chimiothérapies a démontré une stabilisation de la maladie. Aujourd’hui, l’efficacité des différents traitements est telle qu’elle permet une chirurgie des métastases chez environ 20 % des malades qui étaient inopérables, les plaçant en position de rémission complète.
Source : Parismatch.com