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Les médicaments anti-arthrosiques ne seront plus remboursés à partir du 1er mars prochain
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Utilisateur désinscrit
"Quant aux anti-arthrosiques symptomatiques d'action lente (AASAL), concernés par le déremboursement, ils n'agissent sur la douleur qu'au bout de quelques semaines. "Certes, ils sont relativement peu efficaces, mais ils améliorent quand même la qualité de vie des patients et ne donnent pas d'effets secondaires", insiste le docteur Laurent Grange, rhumatologue et président de l'Aflar."
La glucosamine remboursée à hauteur de 15% ou pas, pour moi ça revient au même. Je prends la mienne grâce à une formule de distribution directe qui me rend, sur mon compte en banque, 25% de mes dépenses.
En plus les compléments alimentaires que j'achète de cette manière sont élaborés à partir de produits naturels d'une grande pureté et tout au long de la chaîne de production la surveillance est draconienne.
La glucosamine de toute façon n'a jamais été un anti-douleurs. C'est quelque chose que le corps a du mal à produire naturellement en vieillissant d'où une détérioration plus rapide du cartilage qui a du mal à se "refaire". La glucosamine en complément alimentaire permet donc au corps de continuer à fabriquer du cartilage pour éviter qu'il ne s'use plus vite qu'il ne se reproduit, autant que faire se peut.
matucana89
matucana89
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je ne suis pas surpris.le médicament que je prenais l'an dernier était rembourse a 50% et celui que je prends en ce moment O% bientot on devra prendre une autre assurance,resultat il ne faut pas etre malade
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matucana
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Julien
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Julien
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Les médicaments anti-arthrosiques, peu efficaces mais dénués d'effets secondaires, ne seront plus remboursés à partir du 1er mars prochain.
Un décret publié hier au Journal officiel confirme la "radiation de la liste des médicaments agréés à l'usage de collectivités publiques" d'un certain nombre de traitements de l'arthrose. En d'autres termes, les produits à base de glucosamine (Dolenio, Flexea, Osaflexan, Structoflex et Voltaflex) ne seront plus remboursés par la Sécurité sociale à partir du 1er mars prochain. Cela fait déjà un certain temps que les médecins, notamment les rhumatologues, redoutaient cette décision. Quant à l'Association française de lutte antirhumatismale (Aflar), elle invitait depuis plusieurs mois toutes les personnes concernées par ce problème articulaire à signer une pétition pour dire "Non au déremboursement des traitements de l'arthrose". À ce jour, plus de 148 000 individus se sont mobilisés. En vain manifestement...
L'arthrose touche environ 10 millions de personnes en France (soit 17 % de la population). Parmi elles, 6 à 7 millions souffrent vraiment. Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas d'une usure quasi normale du cartilage articulaire, liée au vieillissement. C'est une véritable pathologie qui peut se manifester assez tôt. D'après l'enquête de l'Aflar, près de la moitié des personnes ont ressenti les premiers symptômes avant l'âge de 40 ans. La douleur et les limitations de mouvement sont extrêmement fréquentes et souvent très handicapantes.
Des médicaments "relativement peu efficaces"
Le traitement repose à la fois sur des méthodes non pharmacologiques - exercice physique, perte de poids, kinésithérapie, port d'orthèse... - et sur la prise de médicaments. Le paracétamol est indiqué en première intention pour lutter contre la douleur, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont utilisés en deuxième intention dans le cas de poussées inflammatoires et/ou de douleurs résistantes au paracétamol.
Quant aux anti-arthrosiques symptomatiques d'action lente (AASAL), concernés par le déremboursement, ils n'agissent sur la douleur qu'au bout de quelques semaines. "Certes, ils sont relativement peu efficaces, mais ils améliorent quand même la qualité de vie des patients et ne donnent pas d'effets secondaires", insiste le docteur Laurent Grange, rhumatologue et président de l'Aflar.
L'Assurance maladie rembourse 15 % du traitement
Actuellement, 1,5 million de personnes ont recours aux AASAL dans notre pays. Ce type de traitement coûte environ 20 euros par mois. Il est remboursé à 15 % par l'Assurance maladie, ce qui représente 22 millions d'euros par an. Tout va changer dès le 1er mars. Les spécialistes redoutent alors une augmentation des prix. "Lors d'un déremboursement, les ventes chutent de 50 à 80 %", selon le professeur Claude Le Pen, économiste à l'Université Paris-Dauphine. "Pour faire face à cette baisse, le fabricant augmente son prix. Comme le médicament n'est plus remboursable, sa TVA passe de 2,1 % à 10 %. Et les pharmaciens prennent une marge plus importante." De plus, les mutuelles ne prennent plus en charge les médicaments non remboursés par la Sécurité sociale.
Pour proposer quand même une solution aux patients les plus défavorisés (85 % des personnes avec un revenu inférieur à 1 000 euros rencontrent des problèmes d'accès aux soins de l'arthrose, selon une étude publiée dans la Revue du rhumatisme en 2005), les médecins sont tentés de prescrits d'autres produits, eux remboursés. "Chez des personnes souvent âgées, le transfert vers les anti-inflammatoires (AINS), connus pour leurs risques hémorragique, rénal ou cardiovasculaire, ou vers le paracétamol - dont la toxicité hépatique est réelle -, est potentiellement dangereux ", met en garde le professeur Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste à l'université de Bordeaux. Lui, comme les autres spécialistes, s'interroge donc sur l'intérêt de ce déremboursement.
Source : LePoint.fr