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Les États généraux de l'arthrose s'ouvriront le 9 octobre
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merci pour les infos julien
j 'ai arthrose genoux, hanche , cervicales,dos et j ai des antalgiques normal, et je vais à la piscine pour eviter de ressembler à un robot,malgré cela c'est vrai on en guéri pas on ne peut que soulager le mal. je ne savais pas que les anti inflammatoires pouvaient déclencher des maladies cardio vasculaire ,j 'en prends un par jour pour la spondylarthrite heureusement j'ai des médocs pour la circulation du sang .Je vois mon doc tous les mois donc je suis bien suivie,on garde le moral.
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Julien
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Julien
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Quelque 10 millions de Français en souffrent. Et ce n'est pas à cause de leur âge. L'arthrose, dont les états généraux s'ouvrent dans trois jours, est une maladie chronique.
Elle s'attaque au dos, au genou ou à la hanche, parfois à l'épaule, et ne vous lâche plus avec son cortège de douleurs intenses, qui refluent en répits de durée imprévisible mais reviennent par poussées. C'est... l'arthrose, et si vous l'avez reconnue, c'est que vous faites partie des 9 à 10 millions de Français qui en souffrent. Une plaie qui ne doit rien à la seule usure de l'âge mais à une vraie maladie chronique, qui peut frapper sitôt passée la quarantaine.
A cause de traumatismes parfois et pas forcément bien soignés, malmené par le surpoids ou une maladie métabolique, titillé par la ménopause, le cartilage, qui recouvre l'extrémité des os afin d'assurer un mouvement parfait des articulations, normalement capable de se renouveler entièrement tous les trois mois à tout âge, ne se régénère plus comme avant. Son épaisseur diminue, les os se rapprochent, le tissu cartilagineux se fissure... l'articulation elle-même finit par être menacée. Effrayant ? Oui, car si l'on n'en meurt pas, ni n'est voué à finir dans un fauteuil roulant, la maladie handicape la vie courante (l'arthrose est la deuxième cause d'invalidité) et « il n'existe à ce jour aucun médicament qui puisse la guérir », déplore le professeur François Rannou, médecin rééducateur et rhumatologue à l'hôpital Cochin.
A défaut, il faut donc s'astreindre à un traitement largement non médicamenteux, afin de ralentir sa progression, explique ce spécialiste qui a contribué à rédiger les recommandations mondiales de prise en charge de l'arthrose.
Du sport régulièrement.
Si votre genou est atteint, il n'est évidemment pas question de le soumettre à d'éprouvantes séances de footing. Mais contrairement à une idée reçue qui a longtemps eu cours, sauf en cas de crise, il ne faut surtout pas cesser toute activité physique, croyant que l'on préservera ses os de l'usure. Au contraire. « Immobiliser l'articulation va la raidir et il est capital de lui garder son fonctionnement », explique le médecin rééducateur. Si le docteur ne vous a pas prescrit de séances de kiné, il va donc falloir prendre sur soi et se motiver pour bouger : aquagym, marche rapide, vélo, toute activité d'endurance évidemment faite avec plaisir, qui au passage améliorera toute votre condition morale et physique (vous protégeant d'autres maladies) est bonne à pratiquer, régulièrement. Selon des chercheurs américains du Massachusetts, 6 000 pas par jour, même en plusieurs fois, suffisent à limiter le risque de limitation fonctionnel d'un genou touché par l'arthrose. Chaque kilomètre supplémentaire réduit encore le risque de 16 % ! Y ajouter des exercices spécifiques de rééducation autour de l'articulation touchée : « Pour la stabiliser et la soulager, il faut développer des muscles autour. » Pour une arthrose du genou, il est ainsi important de muscler la cuisse.
Du poids le moins possible.
« Tout est lié », sourit le médecin. En bougeant, vous vous aiderez à garder la ligne et si vous avez quelques kilos en trop, une perte même modeste aura un effet positif sur le mal... et les douleurs qui vont avec. Le surpoids est en effet néfaste en cas d'arthrose. Logique, il pèse mécaniquement sur l'articulation, surtout quand elle « porte », comme le genou ou la hanche. Au-dessus d'un indice de masse corporelle supérieur à 27 (ndlr : l'IMC s'obtient en divisant son poids, par sa taille au carré) le risque d'arthrose du genou grimpe de 14 % à chaque kilo par mètre carré en plus. A l'inverse, perdre 10 % de son poids améliore les symptômes de 28 %.
Les anti-inflammatoires avec parcimonie.
Le médicament miracle n'existe pas. Et côté pharmacie, il n'y a de fait pas beaucoup d'armes contre l'arthrose, « en dehors des antalgiques classiques, paracétamol en tête, même si ça ne marche pas très bien » reconnaît François Rannou, qui n'attribue aucune efficacité aux suppléments alimentaires en tous genres. Les anti-inflammatoires se révèlent en revanche plus efficaces en cas de crise « et je sais bien qu'il est plus facile et tentant d'avaler des cachets chaque jour », souligne le médecin, qui sait que nombre de patients donnent volontiers dans l'automédication. 75 % des personnes qui souffrent d'arthrose prennent des médicaments, avec ou sans ordonnance. « Il faut pourtant veiller à prendre le moins d'antiinflammatoires possible et sur les durées les plus courtes possible, sachant qu'ils déclenchent des maladies cardio-vasculaires », prévient le spécialiste.
Source : Le Parisien.fr