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Être proche d’un alcoolique : fuir ou rester ? Témoignages et soutien
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Tous les commentaires
Claudia.L
Animatrice de communautéBon conseiller
Claudia.L
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/03/2025 à 12:45
Inscrit en 2021
8 761 commentaires postés | 56 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
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Bonjour @Lili455,
Vivre aux côtés d’une personne dépendante à l’alcool est un combat épuisant, surtout lorsqu’il y a un enfant à protéger. L’alcoolisme est une maladie complexe qui affecte non seulement la personne concernée, mais aussi son entourage. Votre culpabilité est légitime, mais il est important de penser aussi à votre bien-être et à celui de votre fille. Le fait que votre mari ait pris rendez-vous pour un sevrage montre une volonté de changement, mais ce parcours peut être long et difficile.
J’invite des membres à vous répondre : @TENZIG @pepette19 @lilou6906 @ptites35 @squatt @FBB2014 @mimu2409 @flowers1961 @lanzarotte @maried40 @fafanette @florefaune @anne25 @Cathy48 @Odin_dagorn @Yrikia @xyzabc @Raniny @Colorada973 @B2A7831 @Hoops64 @Lydia27 @Raymonde @Gatoune18 @Larlyse @isa4545 @MaxGouBr @liline56 @Babeth66 @Kayata @Davidsin @Gisela95 @sylpop @melissa3006 @Sarrahh @Leina64 @Marimba @Hélènesophro @Kojeejee @Nassera12 @EmelineP @ddddddttt @annatoltrosseli @Djaorg @Iron95 @Emma1703 @mavmh59 @Syphou @mimosa78 @Lili455
Comment avez-vous vécu ou vivez-vous une situation similaire ? Avez-vous trouvé des ressources ou un accompagnement pour vous aider en tant que proche ? Comment gérez-vous l’impact émotionnel et psychologique de cette situation sur votre quotidien ?
Merci de vos retours et bon courage,
Claudia de l’équipe Carenity
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Claudia.L
maya78
Bon conseiller
maya78
Dernière activité le 06/03/2025 à 11:40
Inscrit en 2022
1 689 commentaires postés | 6 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
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Ami
Bonjour
Partez . Vous n'êtes pas obligée de mettre fin à votre relation mais il n'est plus question de cohabiter .
Vous avez un travail vous pouvez prendre un appartement.
Mais peut être qu'il aura pris votre menace au sérieux . La meilleure chose à faire serait qu'il intègre une cure de désintoxication. Il pourrait rencontrer le personnel médical adéquat. Il a sûrement besoin d'un psy
. Bon courage
maxime62120
Bon conseiller
maxime62120
Dernière activité le 02/03/2025 à 15:38
Inscrit en 2014
30 commentaires postés | 1 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
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Ami
Bonjour Lily
On vous le dit, l'alcoolisme est une maladie et il faut respecter celui qui boit.
Je ne vous dirai pas de partir, mais de rester à ses côtés car , au fond de lui, il doit être malheureux, tout comme vous c'est certain.
Doit 'on quitter un malade ? Non, sauf si , évidemment, il deviendrait dangereux. Il faudrait alors vous protéger ainsi que votre fille. Mais peut-être n'en êtes vous encore pas là.
Vous dites que parfois il est gentil. Ne pouvez vous pas à ce moment là lui parler de sa cure puisque le médecin lui en a parlé? II aurait sans doute besoin d'un psy mais le travail c'est lui qui doit le faire. il doit rejeter les séquelles du passé et qu'il se rende compte qu'il doit vivre le moment présent. Il doit revenir à la réalité, il a un travail, vous aussi, une gentille petite fille, de l'amour dans la maison etc etc
Ce n'est pas parce qu'il est agressif le soir qu'il ne vous aime plus, c'est juste un autre homme à ce moment là.
Le très important c'est qu'il entre dans un groupe d'anciens buveurs comme Vie libre, les AA ou tout autre association de ce type dans votre région. Ce sont des gens qui ont connu la maladie et qui aident en utilisant des mots qui ne blessent pas, en donnant des idées pour chasser l'envie de boire.
Certaines associations proposent, en plus des réunions, des repas, des lotos, divers divertissements.
Bien sûr, je pense à vous dans cette histoire. J'en ai connu des situations comme la vôtre. Ce n'est pas facile, vous avez un rôle à jouer. Il faut surtout vous déculpabiliser. Ce n'est pas à cause de vous qu'il boit. C'est lui seul qui décide de boire.
Pour qu'il arrête la boisson, ce n'est pas un manque de volonté car l'alcool détruit la volonté. C'est une décision , il faut qu'il se rende compte de sa situation familiale, professionnelle, de ce qu'il fait vivre aux autres.
C'est dommage que ces contacts ci ne se font que par écrit car il y a tellement de choses à dire sur ce sujet
Je vous souhaite sincèrement beaucoup de courage, de patience et d'amour
Espérant vous lire bientôt..... Maxime
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Maxime62120
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Lili455
Lili455
Dernière activité le 26/02/2025 à 08:24
Inscrit en 2025
Proche d'un patient, Dépendance à l'alcool depuis 2025
2 commentaires postés | 1 dans le groupe Échangez entre proches et proches aidants !
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Bonjour tout le monde,
J’écris avec un peu de désespoir et peu de conviction d’obtenir des réponses, mais au moins cela sera écrit, en espérant que le poids que je ressens se dépose sur ce texte plutôt que sur mon cœur.
Je m’appelle Lili, j’ai 29 ans, je pèse 120 kilos pour 1m68. Je vous donne ces informations car je n’ai même plus le temps de m’occuper de moi entre ma fille de 4 ans constamment malade et mon mari alcoolique que j’essaie de tenir à bout de bras.
Il y a 6 ans, j’ai rencontré un homme.Cet homme que je venais de rencontrer était doux, gentil, respectueux, sûrement déjà dans l’alcoolisme, mais la magie du début cachait bien des choses. En tout cas, dans mon cas, l’adage « l’amour rend aveugle et le mariage rend la vue » est bien vrai.
J’ai mis du temps à comprendre qu’il y avait un problème. Puis, naïvement, je me suis dit : « Pas grave, je vais l’aider à s’en sortir. » Naïve que j’étais… Ensuite, nous avons décidé d’avoir un enfant, et là encore, j’y ai cru… Mais rien n’a changé. Je dirais même que cela a tout fait basculer… Tous les traumatismes de son enfance lui ont explosé en plein visage en un éclair, le transformant d’un ange à un démon.
Aujourd’hui, je crois que je n’ai plus de force. J’ai développé des troubles du comportement alimentaire, je suis fatiguée, je regarde ma vie et je comprends que je la déteste. Et le pire, dans tout ça, c’est que j’ai une magnifique petite fille qui n’a rien demandé, une maison, un travail fabuleux. Mais quand je pense à ma vie de couple, je l’exècre.
Je me déteste de rêver d’être enlacée par un autre homme, car je l’aime encore… J’aimerais que la vie me soit plus douce. Quand il ne boit pas, il est très gentil, c’est un homme bien qui se lève tous les matins et va travailler. Mais quand vient le soir et que le manque se fait sentir, il devient agressif envers tout le monde, il me parle mal devant ma famille, qui n’en peut plus et commence à le détester pour ce qu’il me fait vivre.
Je sais que c’est une maladie, et je m’en veux de penser tout ça… J’ai bien envisagé de partir, mais ma fille dans tout cela, que va-t-il se passer quand elle devra aller chez son père et qu’il sera ivre ? Alors je serre les dents, mais je meurs à petit feu. Il y a deux semaines, je l’ai menacé de divorce et de saisir le JAF. Il a pris rendez-vous chez le docteur, qui lui a prescrit des médicaments pour le sevrage, et lui a dit que si cela ne l’aidait pas, il l’enverrait vers un addictologue.
Mais j’avoue ne plus y croire, et si vous saviez comme je culpabilise… Ma vie va-t-elle se résumer à devoir subir ? C’est honteux, je sais, mais j’aurais tellement aimé ne jamais l’avoir rencontré…
Merci de m’avoir lue. J’ai déposé ici quelques mots trop lourds à porter.
Lili