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Une nouvelle campagne pour les génériques
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maritima
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maritima
Dernière activité le 26/11/2024 à 17:00
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Ben voyons ! sauf que ...
Les génériques ne sont pas tous équivalents entre eux! Certains sont la copie conforme du médicament princeps mais d'autres ( les plus répandus) contiennent des excipients qui peuvent causer de sérieux inconvénients.
De plus, certains génériques , fabriqués ailleurs qu'en France, ne répondent pas toujours au cahier des charges exigé par l'hexagone ( malgré les contrôles effectués)
Enfin, j'ai pu constater que certains génériques étaient au même prix que le médicament d'origine. ( aucune économie pour la Sécu).
Aussi, les réticences des patients ne sont elles pas des réticences de principe mais obéissent à des constatations faites sur le terrain ( Ce qui expliquerait d'ailleurs, que bon nombre de médecins n'hésitent pas à marquer " ne pas substituer" sur les ordonnance et que certains praticiens en CHU sont beaucoup moins "intégristes " qu'au début avec les génériques.)
Enfin....quand je vois le deal:" tiers- payant contre générique" .....je me dis que s'il faut en arriver là pour faire monter les statistiques en faveur des génériques, il n'y a pas de quoi pavoiser !
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
GIGI
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GIGI
Dernière activité le 26/11/2024 à 14:05
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L'effet "nocebo" j'ai fait de terribles intolérances à des excipients que j'ai notés afin de ne pas renouveler ces expériences !
Quant au tiers-payant contre générique je rejoins le message de @maritima
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Une nouvelle campagne de sensibilisation aux génériques est lancée aujourd'hui, pour tenter de dégager cette année encore et en 2018 une économie de 1,2 à 1,3 milliard d'euros.
Selon la Cour des comptes, les 5,5 milliards d'euros de déficit estimé de l'Assurance maladie pour 2016 risquent fortement de s'aggraver. En cause : les nouveaux médicaments, plus coûteux, notamment les anticancéreux. Dans ce contexte, l'Assurance maladie, aux côtés du ministère de la Santé et de l'Agence nationale de sécurité du médicament, lance ce jeudi matin une nouvelle campagne nationale de sensibilisation aux génériques. Objectif : « Dégager cette année encore et en 2018 une économie de 1,2 à 1,3 milliard d'euros », explique la docteur Michèle Surroca, responsable du département des produits de santé à la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam).
Selon l'Assurance maladie, les génériques sont prescrits dans 45,4% des cas où il y a une alternative. C'est peu. Mais c'est 2,6 points de mieux qu'en 2014. C'est aussi mieux que l'objectif de 44 % prévu pour 2017. A périmètre comparable, la France a même rattrapé son retard avec l'Allemagne, notamment grâce à la pratique efficace dite de « tiers payant contre générique » mise en place dans les pharmacies. Mais la France a encore de belles marges d'économies. Le ministère de la Santé pourrait présenter dans les prochains jours un nouveau « plan génériques ».
Encore des réticences
L'image du générique dans la population s'est nettement améliorée en 2017, avec un taux de confiance de 7/10 (6,6/10 en 2016) selon le sondage BVA réalisé pour l'Assurance maladie. Mais l'étude révèle aussi que 28% des patients et 26% des médecins se disent encore réticents à consommer ou à prescrire ces copies de médicaments. Signe encourageant, c'est respectivement 10 et 13 points de moins qu'en 2016. Mais c'est encore trop. Etonnamment, à l'hôpital non plus le réflexe générique n'est toujours pas systématique : « Il va falloir travailler sur les prescriptions à la sortie de l'hôpital », reconnaît ainsi la docteur Surroca.
Ces réticences, le professeur Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie au CHU de Bordeaux, ne les comprend pas : « Les génériques sont fabriqués selon les mêmes processus et contrôles rigoureux que les princeps. Leurs molécules viennent souvent des mêmes usines. Ils ont été testés sur des millions de personnes. Aujourd'hui, on a vingt ans de recul ! »
La campagne nationale lancée aujourd'hui va se concentrer sur le vécu des médecins et des patients et les situations de blocage qui persistent. « 99% des problèmes de génériques sont liés à l'adhésion du patient à son traitement », précise le professeur Molimard. « S'il n'adhère pas, parce que le médecin a émis des réserves ou parce que le pharmacien a substitué un générique contre la volonté du patient, cela impacte négativement, parfois très fortement, l'efficacité du médicament. C'est démontré, cela s'appelle l'effet nocebo », insiste le pharmacologue.
Ceux qui hésitent encore peuvent consulter les sites Ameli ou Medicament.gouv : à partir d'aujourd'hui, des tutoriels et des quiz consacrés aux génériques sont disponibles.
Source : Le Parisien