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Un mécanisme pour contrôler ses pensées négatives
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Bridget22
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Bridget22
Dernière activité le 23/11/2024 à 11:42
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Tout ça me fait peur, en contrôlant ces pensées négatives ne deviendrions nous pas des êtres dénués de sentiment, des robots en quelques sortes ? Pour pouvoir apprécier le meilleur il faut être conscient du moins bon...
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Bridget22
Sensei12
Sensei12
Dernière activité le 11/05/2020 à 13:55
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12 commentaires postés | 1 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
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Je pense que ce serait certainement intéressant de pouvoir soi-même, lorsque les pensées négatives nous assaillent, les contrôler. Je ne crois pas pour autant que cela influerait sur notre caractère ou nos sentiments mais simplement de ressentir un bien être perdu.
On ne parle pas, si j'ai bien compris, du fait que nous ressentions le mal ou le négatif d'une situation mais plus une sorte de pensée négative obsédante sans pouvoir passer à autre chose et dans ce cas, j'aimerais vraiment que cela soit possible.
On arrive à se faire à la douleur physique mais c'est beaucoup plus complexe quand elle est psychologique.
maritima
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maritima
Dernière activité le 26/11/2024 à 18:47
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Sauf si elles sont de type obsessionnel et entravent la réflexion objective les pensées négatives ont leur utilité pour cerner les êtres et les choses. Des pensées uniquement positives ne donneraient pas une perception plus exacte du monde qui nous entoure. C'est à partir du moment où les pensées négatives deviennent pathologiques , contribuent au mal-être, et font soupçonner un dysfonctionnement du système GABA ,qu'il convient d'y remédier.
Article très intéressant .
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
verveine
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verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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Article qui est très intéressant; pourquoi pas ? si cela permet de vivre mieux .
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VERVEINE
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Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Des scientifiques ont mis à jour un produit chimique dans la région "mémoire" du cerveau qui permet de contrôler les pensées indésirables.
Cette découverte peut expliquer pourquoi les personnes souffrant de troubles tels que l'anxiété, le syndrome de stress post-traumatique, la dépression et la schizophrénie souffrent de pensées intrusives persistantes.
Si les affirmations positives à l'instar de la méthode "Coué" permettent de renforcer sa confiance en soi, les pensées négatives peuvent également agir sur notre bien-être et donner l'impression que rien ne va. Et lorsque celles-ci nous accaparent, elles peuvent même confronter une personne à un souvenir douloureux, désagréable voire traumatisant. Il est difficile de savoir comment chasser ces pensées intrusives sans tarder mais des chercheurs de l'université de Cambridge ont mis à jour un processus dans la région "mémoire" du cerveau qui permet d'en savoir plus sur le sujet.
Une découverte utile pour les personnes souffrant de troubles tels que l'anxiété ou le syndrome de stress post-traumatique. "Notre capacité à contrôler nos pensées est fondamentale pour notre bien-être, explique le Pr Michael Anderson de l'Université de Cambridge. Lorsque cette capacité se dégrade, elle provoque certains des symptômes les plus débilitants des maladies psychiatriques : souvenirs intrusifs, hallucinations, ruminations, inquiétudes pathologiques et persistantes, autant de symptômes clés des maladies mentales telles que le syndrome de stress post-traumatique, la schizophrénie et la dépression."
Les chercheurs ont donc voulu savoir si un mécanisme concret pouvait permettre de contrôler ces pensées indésirables et la réponse se trouve dans une région du cerveau, le cortex préfrontal. Celle-ci est connue pour jour un rôle clef dans le contrôle des actions en général, dont les pensées, mais aussi pour réguler d'autres régions du cerveau : le cortex moteur qui planifie les mouvements volontaires du corps humain et l'hippocampe, une structure cérébrale essentielle à la mémoire.
Que se passe-t-il dans le cerveau quand on veut contrôler ses pensées ?
Dans la revue Nature Communications, les chercheurs expliquent avoir utilisé une procédure connue sous le nom de "Think/No-Think" pour identifier avec succès un processus cérébral qui permet au cortex préfontal d'inhiber les pensées. Des volontaires recrutés ont dû dans un premier temps apprendre une série de mots avec un mot apparié à chacun d'entre-eux, mais n'ayant aucun rapport l'un avec l'autre.
Dans un deuxième temps, les participants devaient se rappeler le mot associé au mot qui leur était présenté en cas de signal est vert ou le supprimer en cas de signal est rouge. En d'autres termes, un signal rouge leur indiquait qu'il fallait regarder le mot présenté mais de ne plus penser au mot qui lui était associé. En utilisant une combinaison de plusieurs examens d'imagerie cérébrale, les chercheurs ont observé ce qui se passait dans ces régions clés du cerveau quand les participants essayaient d'inhiber leurs pensées.
Ils ont constaté que la capacité d'inhiber les pensées indésirables repose sur un neurotransmetteur, soit un produit chimique dans le cerveau qui permet aux messages de passer entre les cellules nerveuses. Ce dernier est connu sous le nom de GABA, principal neurotransmetteur « inhibiteur » dans le cerveau, et sa libération par une cellule nerveuse peut supprimer l'activité dans d'autres cellules auxquelles elle est connectée.
Le rôle essentiel de ce neurotransmetteur
Plus précisément, ils ont découvert que les concentrations de GABA dans l'hippocampe peut prédire la capacité des gens à bloquer le processus de "récupération" et à empêcher le retour des souvenirs et des pensées. Selon le Pr Michael Anderson : "Avant, nous pouvions seulement dire 'cette partie du cerveau agit sur cette partie', mais maintenant nous pouvons dire quels neurotransmetteurs sont importants et par conséquent, déduire le rôle des neurones inhibiteurs en nous permettant d'arrêter les pensées indésirables."
"Là où les recherches précédentes se sont concentrées sur le cortex préfrontal, le centre de commandement, nous avons montré que c'est une image incomplète", ajoute-t-il. Les chercheurs ont remarqué que même dans un échantillon de jeunes adultes en bonne santé, les personnes avec le moins de GABA étaient moins capables d'inhiber leurs pensées indésirables. Ils estiment que ce phénomène a son importance pour en savoir davantage en ce qui concerne les cas de schizophrénie, où les malades souffrent d'hallucinations fréquentes.
Des études post-mortem ont en effet révélé que les neurones inhibiteurs (qui utilisent le GABA) dans l'hippocampe de ces individus sont compromis, ce qui peut rendre difficile la régulation de l'activité de cette structure par le cortex préfrontal. D'autres études ont aussi montré une activité élevée dans l'hippocampe dans un large éventail de conditions (anxiété, dépression chronique) qui ont en commun une incapacité pathologique à contrôler les pensées. Bien que l'étude n'évoque aucun traitement immédiat, il s'agit d'une piste pour s'attaquer aux pensées intrusives quand ces troubles surgissent.
Et vous, pensez-vous que ce serait une bonne chose de pouvoir contrôler ses pensées négatives ?
Santé Magazine