Tout savoir sur le don d’organes en 5 points

Selon notre dernier sondage, vous êtes aujourd’hui 53% à avoir exprimé votre choix à vos proches concernant le don d’organes.  Ce chiffre prouve que vous êtes nombreux à estimer qu’il est important d’exprimer sa position avant son décès.

Mais saviez-vous que le don d’organes peut se faire de son vivant ? On vous en donne les détails autour de 5 points !

1 – S’informer

Le don d’organes de son vivant est quasi exclusivement un don d’un rein.  D’autres dons notamment des dons de partie de foie ou de lobe de poumons ont déjà été expérimentés, mais ils restent marginaux.
Le don d’organes ne pouvant être effectué qu’au bénéfice d’un proche, il convient donc d’en parler avec l’équipe médicale qui suit son proche atteint d’une insuffisance rénale grave le plus tôt possible car le processus à suivre est long.

2 – Le bilan médical

Une fois l’étape d’information réalisée et lorsque le donneur est sûr de son choix, un bilan médical complet est réalisé. Ce bilan peut nécessiter une courte hospitalisation et permettra à l’équipe médicale d’évaluer le risque opératoire, de valider le geste opératoire qui sera réalisé, d’anticiper l’évolution postopératoire,  de déterminer le groupe sanguin, de réaliser des tests de dépistage de certaines maladies, d’évaluer l’état psychologique du donneur. ..

3 – La prise de décision définitive

Le donneur doit exprimer son consentement devant le Président du Tribunal de grande instance qui s’assurera que la décision est libre, éclairée et conforme à la loi. Une fois cette étape réalisée, la candidature du donneur est soumise à un comité qui a pour mission de s’assurer que le don sera réalisé en conformité avec les dispositions éthiques actuelles. Ce comité peut refuser le don, sans avoir à motiver sa décision.

Le donneur peut lui, à tout moment et par tout moyen revenir sur sa décision.

4 – L’intervention chirurgicale

L’hospitalisation dure 3 à 10 jours et peut avoir lieu soit par chirurgie ouverte pour prélever le rein  soit par cœlioscopie ou laparoscopie.  Les médecins tendent de plus en plus à privilégier la cœlioscopie qui permet de réduire l’importance des incisions et les douleurs postopératoires.

5 – Le suivi postopératoire

Le suivi médical du donneur a lieu tous les ans et comporte, au minimum, un contrôle de la pression artérielle, de la fonction rénale et la recherche d’albumine dans les urines. Une échographie rénale est pratiquée tous les deux ans.


Source : http://www.dondorganes.fr/239-donner-un-rein-de-son-vivant

Pour aller plus loin :

Comment donner de son vivant ? : http://www.europe1.fr/sante/don-dorganes-comment-donner-de-son-vivant-2527207