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Syndrome de Diogène : mode de vie ou pathologie ?
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maritima
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Très intéressant ....et notamment pour la mention de ces "Diogènes" assez rares qui n'amassent aucun objet .Surprenant.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Certes, @Eauclair
mais ....si vous viviez en appart. pensez-vous que vous y stockeriez tout ça? De plus, les" Diogènes "stockent aussi leurs ordures dans les pièces. Il y a une différence entre accumuler des objets dans un abri pour un usage éventuel et tout stocker compulsivement chez soi jusqu' à rendre le lieu de vie insalubre.
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Au grenier, nous avons des malles pleines de souvenirs rapportés de nos divers séjours à l'étranger. Il arrive que nous nous surprenions en regardant ce qu'elles contiennent Surprise
@maritima je ne stocke pas d'ordures
@Eauclair je t'enverrai mes emballages cartonnés ça m'évitera d'aller à la benne prévue pour
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@G I G I
Ton stockage sélectif montre bien que tu n'es pas un "Diogène"
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Ouf ...tu me soulages ...même si je n'avais aucun doute @maritima
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@Eauclair je te garde toutes mes boîtes d'oeufs attention à l'arrivée pas d'allumettes à proximité
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Entasser les objets hétéroclites jusqu’à en remplir sa maison ne cache pas toujours une maladie.
Nous connaissons tous des collectionneurs accumulant des objets plus ou moins encombrants, des accros des vide-greniers revenant de leur quête les bras chargés de bric et de broc, des accumulateurs qui n’arrivent pas à jeter papiers, journaux ou bibelots… La plupart du temps, ces manies amusent ou agacent l’entourage mais ne prêtent pas à conséquence. Mais chez certaines personnes, l’accumulation de toute sorte d’objets et de détritus va devenir compulsive. L’appartement va alors être envahi du sol au plafond, à tel point qu’il faut parfois le vider en urgence sur arrêté préfectoral car il est devenu insalubre et menace la sécurité de l’habitant et du voisinage.
Ces personnes souffrent du syndrome de Diogène. « Un de mes patients possède trois appartements, une maison et une boutique. Tout est plein. Il ne peut plus rentrer dans aucun de ces locaux et dort dans la rue », raconte le docteur Laurence Hugonot, psychogériatre à l’hôpital Broca.
S’il a toujours existé, le syndrome de Diogène n’a été nommé qu’en 1975 par un gériatre américain, Clark, en référence au philosophe grec qui vivait dans un tonneau et méprisait les conventions sociales. Car, comme le rappelle le docteur Jean-Claude Monfort, psychogériatre et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, le syndrome de Diogène n’est pas une maladie. « C’est un ensemble de signes et de comportements derrière lesquels peuvent se cacher des maladies, mais ce n’est pas toujours le cas », précise-t-il. Ainsi seuls 56 % des « Diogènes » ont une maladie psychiatrique ou neurologique associée, selon une étude publiée dans The Journal of Aging Research & Clinical Practice en août dernier.
Pas de portrait-robot type
Les principales maladies associées sont, pour les plus jeunes, la schizophrénie et, pour les plus âgés, la démence fronto-temporale, proche de la maladie d’Alzheimer. Chez les 44 % autres « Diogènes », aucune maladie n’a été retrouvée. Elles sont souvent les plus difficiles à accompagner. Car, comme le rappelle le docteur Jean-Claude Monfort, leur caractéristique principale est qu’elles ne demandent rien et disent n’avoir besoin de rien. Bien souvent, elles n’ont plus de médecin généraliste, la famille s’est détournée et elles sont très isolées.
Hormis ce trait commun, il est difficile de dresser un portrait-robot type des « Diogènes ». Certains vont être particulièrement sales et négligés au milieu de leur appartement plein à craquer et insalubre, d’autres dans le même environnement resteront propres et élégants. Si nous connaissons surtout les personnes qui amassent, chez certains « Diogènes », plus rares, les objets sont totalement absents. « Je connais une dame qui, dans son appartement de trois pièces, a installé une table, une chaise et un lit. Et dès que son frère lui apporte un meuble, il finit sur le trottoir », raconte le docteur Hugonot.
Enfin, si certains vivent reclus et doivent leur survie à un proche qui leur apporte de la nourriture, d’autres mènent une vie sociale normale… Ainsi le docteur Monfort n’a jamais soupçonné l’une de ses amies proche d’être « Diogène », avant d’apprendre par le frère de cette dernière que des tonnes de détritus avaient été trouvées dans son appartement. « Les seuls signes qui auraient pu m’alerter, c’était l’état de sa voiture et le fait qu’elle ne nous ait jamais invités chez elle alors qu’elle venait régulièrement à la maison. » En fait, les personnes qui souffrent du syndrome de Diogène vont avoir une relation extrême, dans un sens ou dans l’autre, aux objets, au corps et à l’autre.
Situations extrêmes
La plupart du temps, ces personnes « hors norme » arrivent dans le système médical dans des situations extrêmes, lorsque les complications liées à leur mode de vie surgissent. Ce peut être suite à la demande venue du voisinage qui s’est plaint des odeurs, des animaux nuisibles comme les cafards ou encore en raison d’un début d’incendie, une fuite d’eau… Ou lorsque les patients arrivent à l’hôpital aux urgences pour des brûlures, parce qu’ils ont tenté d’éteindre un début d’incendie, ou des gelures, parce qu’ils dorment la fenêtre ouverte pour ne pas être trahis par les odeurs.
L’accompagnement demande du temps. « Nous recherchons toujours une pathologie neurologique ou psychiatrique. Mais nous avons besoin de temps pour tisser un lien de confiance », explique le docteur Éliane Abraham, gériatre et responsable de la coordination territoriale d’appui à Nancy. Ensuite, lorsque le lien est établi, les spécialistes expliquent qu’ils passent un pacte avec les « Diogènes » : « Nous allons vous aider à vivre comme vous l’entendez mais vous devez nous aider à ne pas être expulsé et à ne pas vous mettre en danger. » Pour les aider, le docteur Hugonot envisage de mener une étude avec un casque de réalité virtuelle leur permettant de trier eux-mêmes le capharnaüm de leur appartement et d’en visualiser le résultat.
Source : Le Figaro Santé