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Régime sans gluten : pourquoi est-il si populaire ?
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maritima
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maritima
Dernière activité le 25/11/2024 à 22:58
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Je n'ai jamais arrêté le gluten pour la simple raison que je n'y suis pas sensible et que j'adhère peu aux phénomènes de mode . Cela dit, je comprends très bien que ceux qui souffrent de la maladie coeliaque renoncent à en consommer puisqu'ils y sont intolérants.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Chris31
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Chris31
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Dernière activité le 21/11/2024 à 16:23
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@maritima nous sommes du même avis ....Qui plus est horreur des phénomènes de mode aussi ... Et des moutons de panurge ? Le gluten pour les personnes sensibles est bien sûr à proscrire ....Mais comme le dit @Eauclair ( enfin le @ marche lol) ça devient un casse tête ( gluten, lactose, 5 fruits et légumes, viandes, poulet , oeufs, thon etc etc ) et si frustrant qu'il faut faire au mieux pour son cas personnel et point ?☺.
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
maritima
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Dernière activité le 25/11/2024 à 22:58
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Et si l'on remettait" le bon sens" à l'ordre du jour? @Chris31 @Eauclair
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
GIGI
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Je vous rejoins allègrement @maritima @Chris31 @Eauclair
Belle journée
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darkwhite
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darkwhite
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autrefois je mangeais du seitan boulettes de farine de gluten cuites en ragout avec sauce de soja une bonne alternative a la viande pour ceux qui n ont pas peur
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gege
Candice.S
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Dernière activité le 25/11/2024 à 18:19
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Bonjour à tous et à toutes,
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Avez-vous réduit ou complètement supprimer le gluten de votre alimentation ? Quels sont les bénéfices ressentis sur votre santé ? Est-ce compliqué au quotidien ?
N'hésitez pas à partager et à échanger en commentaire ci-dessous !
Belle journée,
Candice de l'équipe Carenity
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Candice.S
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Le régime sans gluten s’impose dans les assiettes. Phénomène de mode ou problème de santé publique ? Enquête sur les raisons qui ont transformé le gluten en ennemi alimentaire numéro 1.
Quel est le point commun entre Novak Djokovic et Manuel Valls ? Leur endurance ? Leur mental d’acier face à l’adversité ? Vous n’y êtes pas… Ils sont tous deux adeptes du « no glu ». Comme Lady Gaga, GwynethPaltrow, Oprah Winfrey et tant d’autres, ils ont banni le gluten de leur assiette. Exit le blé, le seigle et l’orge, ces céréales présentes depuis des siècles comme base de notre alimentation, aujourd’hui vouées aux gémonies parce qu’elles contiennent toutes du gluten.
La France a emboîté le pas aux États-Unis : au royaume de la baguette, pas moins de cinq millions de personnes auraient adopté un régime sans gluten. Les restaurants et autres pâtisseries « no glu » ont poussé comme les blés et trouvent désormais leur place dans les guides les plus prestigieux. Les industriels se sont emparés du filon et les produits estampillés « gluten free » envahissent les étalages des supermarchés… Au rayon des pratiques alimentaires, le sans gluten tient la palme. Pourquoi?
La première question à se poser est simple : le gluten est-il véritablement dangereux ? Certes, il peut rendre malade : l’intolérance au gluten, maladie cœliaque pour les spécialistes, qui détruit les villosités de l’intestin grêle impose son éviction complète. Mais seul 1 % de la population est contrainte à ce régime strict. Soit 600 000 personnes.
Négatifs aux tests d’intolérance
Clemsansgluten, auteur d’un blog de recettes sans gluten, en fait partie. Elle a mis des années à pouvoir poser un nom sur sa maladie. « Comme j’ai eu un cancer à 14 ans, avec chimiothérapie et radiothérapie, les médecins mettaient mes problèmes intestinaux sur les suites des traitements », raconte la jeune blogueuse.
Aujourd’hui, toute sa famille suit le même régime qu’elle. « Nous avons une toute petite cuisine et il est difficile d’y préparer des repas différents. Depuis, mon mari s’en porte beaucoup mieux, il a moins de maux de ventre et sa peau est plus belle », constate Clemsansgluten. Son compagnon fait partie de la famille des « hypersensible s» au gluten : ils présentent les mêmes symptômes que les intolérants et sont soulagés lorsqu’ils proscrivent le gluten de leurs repas. En revanche, ils sont négatifs aux tests d’intolérance.
« Les douleurs abdominales étaient présentes quasiment après chaque repas. J’ai vu quatre ou cinq médecins : ils me donnaient juste du Spasfon sans même m’ausculter… Puis, sur les conseils d’un ami, j’ai consulté un homéopathe qui m’a préconisé d’éliminer le gluten. Depuis, les douleurs se sont estompées », raconte Marie.
De nombreux convertis
Pour Virginie, c’est son gastroentérologue qui lui a conseillé de supprimer le gluten suite à la découverte et au traitement d’ulcères. Résultat : elle a perdu du poids et n’a plus mal aux articulations. Dominique affirme que ses migraines se sont envolées depuis qu’elle s’est auto-prescrit ce régime. Gaëlle constate que son ventre est moins gonflé et qu’il ne lui fait plus mal depuis qu’elle suit les recettes de sa nutritionniste…
Les témoignages des convertis au « no glu » se succèdent et se ressemblent. Depuis qu’ils ont remplacé les pâtes par du riz et le pain par des galettes de maïs, ils se portent mieux. Envolés maux de ventre, ballonnements, diarrhées, mais aussi migraines, douleurs articulaires, problèmes de peau…
Les véritables coupables sont…
Ces messages sont largement relayés par les médias, qui mettent en scène les people adeptes du sans gluten. « C’est le grand malentendu. Un adulte sur deux se plaint de troubles digestifs : certains arrêtent le pain, se sentent mieux et, du coup, accusent le gluten. Or ce n’est sans doute pas lui qui est en cause », affirme le Dr Laurent Chevallier, nutritionniste à Montpellier, co-auteur de Alors, on mange quoi (Ed. Fayard).
Additifs et sucres fermentescibles contenus, entre autres, dans le pain seraient les véritables coupables. Mais, aujourd’hui, le constat est là : l’anathème concerne uniquement le gluten. « Nous sommes au-delà du phénomène de mode, le régime sans gluten est un symptôme de changement profond vis-à-vis de la nourriture », analyse Patrick Denoux, professeur de psychologie interculturelle à l’université de Toulouse et auteur de Pourquoi cette peur au ventre (Ed.JC Lattès).
Pour le chercheur, nous avons vécu longtemps dans une confiance généralisée envers l’alimentation « même si des peurs ancestrales, comme celle de l’empoisonnement, ont toujours existé ». Mais cela s’est progressivement modifié à mesure que le consommateur s’éloignait du producteur et que les contrôles étaient effectués par des organismes anonymes. Les aliments sont désormais transformés hors de notre vue, dans ce que le sociologue Claude Fischler appelle « la boîte noire » de l’industrie. Conséquence de cet éloignement : la méfiance s’est installée.
Le risque de « mal manger »
Ce processus a été aggravé par les crises alimentaires : poulets aux hormones, vache folle, viande de cheval dans les lasagnes… « Mais aussi par la préconisation de mesures qui ont fini par devenir contre-productives. Par exemple, manger cinq fruits et légumes par jour, ne pas manger trop sucré, pas trop gras, pas trop de viande rouge. Nos sociétés d’abondance sont passées du risque de ne pas manger au risque de mal manger », explique le Pr Denoux.
Sans compter les messages qui se contredisent au fil du temps. Par exemple, dans les années 1950, les margarines végétales ont été préférées au beurre car elles étaient considérées meilleures pour le cœur. Puis, dans les années 1990, on découvre qu’elles sont une source d’acides gras trans, à bannir car redoutables pour les artères… Elles sont depuis redevenues fréquentables, leur processus de fabrication ayant été modifié.
Les consommateurs ne savent plus à quelle assiette se vouer et cherchent de nouveaux repères. « Dans cet environnement, il s’agit de se réapproprier son alimentation en y mettant de l’ordre. Et cela commence par enlever des aliments », expliquait, en juillet dernier au Figaro, Claude Fischler.
Le phénomène n’a rien de nouveau, nous explique le sociologue dans son ouvrage Les Alimentions particulières, (Ed. Odile Jacob). Dans toutes les civilisations, il existe une mythologie autour des aliments. Dans la Grèce antique, des sectes caractérisées notamment par l’adoption d’un régime alimentaire existaient déjà : les pythagoriciens étaient végétariens.
À l’ère de la « self psychology »
Mais aujourd’hui, ces alimentations particulières ne s’inscrivent pas forcément dans une appartenance à un groupe ou à un mouvement religieux. Elles relèvent de choix individuels. « Sur le plan psychologique, nous sommes passés, à l’instar du modèle américain, à l’ère de la “self psychology”. L’individu est désormais responsable de lui-même et de son alimentation», explique le Dr Bernard Waysfeld, psychiatre et nutritionniste à Paris.
Dans des sociétés où l’individualisation impose à chacun de faire ses choix, de se débrouiller mais aussi de se singulariser, l’appartenance au « no glu » reste un phénomène identitaire. Il touche essentiellement une population urbaine, féminine et surinformée. Par ailleurs, comme le rappelle Patrick Denoux, « la nourriture est l’univers de la pensée magique : je deviens ce que je mange ».
De plus en plus, notre assiette est vécue comme une réponse à nos maux voire comme une potentielle potion magique. Novak Djokovic n’est-il pas devenu numéro 1 du tennis grâce à son régime alimentaire? « On constate une recherche de la nutrition optimale mais aussi de celle qui va soigner », souligne Emmanuelle Lefranc, doctorante au centre Edgar-Morin (EHESS/CNRS) et nutritionniste.
De plus en plus, notre assiette est vécue comme une ordonnance pour laquelle nous devenons notre propre médecin. Parallèlement, la frontière entre le normal et le pathologique s’estompe progressivement « L’inconfort digestif n’est plus acceptable », explique la chercheuse. Le moindre gargouillis des intestins doit désormais être traqué et soigné…
Des malades pas toujours pris au sérieux
Cette déferlante contre le gluten inquiète les véritables intolérants, ceux pour qui le blé se révèle un poison dangereux pour les intestins. « Cette mode est assez néfaste car elle banalise les régimes sans gluten. Les malades ne sont pas toujours pris très au sérieux », s’alarme Brigitte Jolivet, présidente de l’Association française des intolérants au Gluten (Afdiag).
Un point de vue que ne partage pas Clemsangluten. Pour la blogueuse, la maladie dont elle souffre est enfin connue et reconnue. « Au moins, aujourd’hui, tout le monde sait ce qu’est le gluten. Il y a quelques années, lorsque je disais être intolérante au gluten, on me demandait quel légume c’était… » Elle analyse la situation avec une certaine malice : « C’est amusant de voir une maladie, dont les symptômes sont tout sauf glamour, faire la une de Vogue aux États-Unis. » Le « no glu » est en effet la star du moment. Jusqu’à ce que la roue tourne et qu’une nouvelle mode le détrône…
Source : Le Figaro Santé
Et vous, avez-vous arrêté le glutène ? Y êtes-vous intolérent ou seulement senible ?