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L’art-thérapie : présentation, déroulement d'une séance, options
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Utilisateur désinscrit
Ne dit on pas que dans chaque être il y a un artiste personnellement je ne veux pas remettre en cause art-thérapie, naturellement un enfant qui ne sais pas lire pas écrire son moyen d'expression est le dessin, naturellement aussi quand on réfléchi on gribouille sur un papier soi des traits ou l'embryon d'un dessin, d'ailleurs il suffit de regarder les dessins pariétaux que le dessin existe depuis l'air du temps, de plus dans les écoles primaires dans le temps dessiner appartenait à l'éducation au même titre que la musique la chorale de toute façon je pense que c'est des choses que l'on fait naturellement enfin c'est juste une pensée personnelle? mais dans la vie professionnelle de chacun on ne peut pas l'exprimer cela revient naturellement quand on à temps comme la lecture.
Utilisateur désinscrit
Vous avez tout à fait raison, @chavirel , on a chacun un artiste en soi. L'art-thérapie a pour objectif de "faire sortir" cet artiste, parce que comme vous l'avez dit on ne peut pas s'exprimer toujours de façon artistique, surtout si on est pas habitué.
Voudriez-vous personnellement essayer cette technique ? :)
NADYEB
Bon conseiller
NADYEB
Dernière activité le 26/07/2021 à 11:32
Inscrit en 2015
121 commentaires postés | 24 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
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Bonsoir,
Personnellement ca m'interesserait: je m'étais renseignée à une epoque assez lointaine, mais ce n'etait pratiqué que dans un cadre médicalisé!
Avez vous des infos?
Merci!
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NAD
Utilisateur désinscrit
Oui moi depuis mon accident médial je me suis remis à la peinture à l'écriture ,à la lecture, pendant que mes jambes ne voulaient plus bouger j'ai écris un roman ( la rivière des ombres) le sujet étant la ligne de démarcation dans le loir et cher pendant l'occupation avec ces horreurs et ces réussites ? vous ne le trouverez plus dans le commerce épuisé, je me suis remis à lire , je me suis mis également à la peinture (huile, trois crayons, aquarelle, dessins au crayon noir pastel etc ) je ne vois pas le temps passer en faisant j'écoute du classique doucement, je me porte bien comme cela je me suis crée un monde de rêve d'imaginaire voilà, en plus d'agir comme cela évacue mes douleurs et je ne vois pas le temps passer.
jeff12
Bon conseiller
jeff12
Dernière activité le 10/08/2024 à 09:07
Inscrit en 2013
8 commentaires postés | 5 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
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Engagé
Bonjour,
Infirmier- Musicothérapeute-praticien hospitalier depuis plus de 25 ans, intervenant en psychiatrie et auprès de centres anti-douleur, je ne peux que saluer ce superbe article de J.P Klein... Je soulignerai que toute démarche créative est du côté du "vivant" et que lorsque l'on souffre : accepter de se "décentrer de la douleur" en acceptant de chanter, danser, peindre, faire de la poterie, de l'expression théâtrale, de l'écriture, etc. Cela permet de mobiliser des ressources positives et une libération des hormones en lien avec le plaisir qui viennent redresser les processus en lien avec les symptômes dépressifs et autres. ( Cf : les travaux de David Servan-Schreiber sur les effets du plaisir chez l'Homme, Musicophyllia d'Oliver Sachs)
Les Ateliers à médiation musicale ou de Musicothérapie, qu'ils soient Réceptifs ou Actifs invitent à la mobilisation psycho-corporelle et impriment des effets de surcroit liés à l'expérience directe du côté de la mobilisation du "vivant" au fond de Soi. Créer c'est être Vivant!
Nous venons de développer une recherche avec un Réseau Anti-douleur, Palliance12 en Aveyron (12) : comment un CD musical , "Musicothérapie et gestion de la douleur", protocole qui rappelle les fondamentaux pour le lâcher-prise + travail souffle/respirations et enfin écoute musicale d'un programme en "U" pour son effet "hypnoîde", peut venir proposer un "décentrage de la douleur" pour induire un mieux-être?
Les premiers retours des questionnaires proposés aux patients algiques montrent leur capacités à se créer au quotidien un espace BIEN.ETRE, une bulle à Soi pour se mieux porter, des moments de plaisir liés à l'Ailleurs induit par la musique, moins de douleurs pdt l'écoute musicale, un bon moment d'évasion.
Si ce projet vous intéresse, voir sur Google : "Musicothérapie et gestion de la douleur", Jean-François Labit et Palliance12 ,
Vous pouvez aussi aller découvrir et écouter sur mon blog "blue note concept" des créations musicales originales.
Utilisateur désinscrit
que c'est intéressant tout ça, je take et suis à l'écoute de toutes propositions, honnêtes s'entend, cordialement !!!
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Utilisateur désinscrit
Peindre pour prendre conscience de ses contradictions, danser pour dédramatiser ses conflits… La création artistique permet avec l'art-thérapie d'accéder à des sentiments enfouis.
Parce que nombre d’entre nous hésitent à entreprendre une thérapie classique ou une psychanalyse, l’art-thérapie compte de plus en plus d’adeptes. Elle apparaît souvent, en effet, comme une chance nouvelle d’accéder à ses sentiments et à ses émotions refoulés « parce qu’elle travaille dans le “mine de rien”, en utilisant une stratégie de détour, une ruse qui permet de contourner les résistances au changement », explique le Dr Jean-Pierre Klein (L’Art-thérapie, Puf, collection Que sais-je, 1997), psychiatre et directeur de l’Inecat (Institut national d’expression, de création, d’art et de thérapie) de Paris.
Son principe ? Se servir de la création artistique (peinture, théâtre, danse, collage, modelage, photographie, marionnettes) pour pénétrer les problématiques inconscientes de l’individu et le conduire à une transformation positive de lui-même. « Le but, reprend Jean-Pierre Klein, est de partir, dans le cadre d’un processus créatif, de ses douleurs, de ses violences, de ses contradictions pour en faire le matériau d’un cheminement personnel. Du pire naît ainsi une construction, une production qui tend vers l’art. »
Historique
Si l’on mentionne parfois le nom du marquis de Sade comme précurseur de la méthode – en raison des spectacles qu’il dirigeait, vers 1800, à l’asile de Charenton et qui attiraient le Tout-Paris avide de voir des aliénés en représentation –, on attribue plus sérieusement l’origine de l’art-thérapie au peintre anglais, Adrian Hill, qui en fit le premier l’expérience en 1940.
Tuberculeux et placé en sanatorium, il entreprit, durant sa convalescence, d’entamer une flânerie sur papier qui, au grand étonnement des médecins, lui octroya un rétablissement rapide. « Lorsqu’il est satisfait, l’esprit créateur […] favorisera la guérison au cœur du malade », écrivit-il. Intéressée par cette approche, la Croix-Rouge britannique l’utilisa avec ses patients. En 1950, les premiers programmes de formation en art-thérapie virent le jour aux Etats-Unis.
En France, il fallut attendre 1986, malgré une pratique bien antérieure, pour que le concept soit enfin reconnu par la communauté scientifique au cours d’un congrès international.
Déroulement d’une séance
Lors de la première séance d’art-thérapie, un entretien avec le thérapeute permet au patient d’évoquer son mal-être et ses attentes. Le déroulement des séances suivantes varie, lui, en fonction de l’art choisi, mais poursuit quand même toujours le même objectif : développer un langage symbolique donnant accès à ses sentiments enfouis pour pouvoir ensuite les intégrer. Prenons l’exemple de la peinture, la matière la plus fréquemment utilisée en consultation.
« Le premier rôle de l’art-thérapeute est de favoriser la créativité chez le patient qui, face à la feuille blanche, commence souvent par dire qu’il ne sait pas dessiner, explique Ariane Walker, art-thérapeute et artiste peintre. J’explique donc qu’il s’agit, avec les pinceaux et les tubes de couleur, de se laisser aller, de laisser faire sa main sans mobiliser son cerveau. » Pour contourner les résistances, certains thérapeutes proposent un thème : par exemple, les "quatre éléments", le "labyrinthe", la "signature", "l’arc-en-ciel"… Et plus rares sont ceux qui donnent un modèle à imiter.
« Dans tous les cas, commente Geoffrey Troll (co-auteur, avec le Dr Jean Rodriguez, de l’Art-thérapie, pratiques, techniques et concepts, Ellébore, 1995), artiste et formateur en art-thérapie, notre but est de donner une impulsion de création au patient. Nous sommes des guides montrant les chemins possibles. » Une fois le processus enclenché, le rôle du thérapeute est d’encourager le patient à poursuivre ou à développer – sans jugement – un mouvement, une forme qui se répète d’une production à l’autre et qui semble porteur de sens.
« L’accompagnement du thérapeute est discret, annonce Jean-Pierre Klein. Il se contente, dans un premier temps, d’accueillir les productions, de les orienter dans le sens d’une plus grande clarté, ce qui n’exclut pas la complexité. Car il ne s’agit pas non plus de se satisfaire du moindre trait, de dessins bâclés, de petits cœurs ou de jolies fleurs. Se contenter de peu est dévalorisant pour tous. La fonction de l’art-thérapeute est donc de pousser, avec beaucoup de prudence, le patient vers toujours plus de profondeur. » Car c’est lorsque la personne lâche enfin prise et quitte la superficialité que la thérapie avance.
En cours de séance, certaines personnes expérimentent ainsi des "surprises de conscience". « D’un seul coup, le sens de leur production s’impose, poursuit Jean-Pierre Klein. C’est comme si une évidence longtemps secrète leur sautait aux yeux. » Cela peut être un souvenir oublié, une émotion longtemps refoulée, une association particulière d’idées… L’art-thérapeute a, dès lors, une fonction d’écoute pour soutenir la prise de conscience au même titre qu’un thérapeute classique. Cependant, certaines personnes poursuivent leur thérapie sans qu’aucune surprise n’intervienne, et cela ne signifie nullement que la thérapie n’évolue pas. Dans tous les cas, les fins de séances donnent lieu à un échange verbal entre le praticien et son patient. Après avoir achevé sa production, ce dernier est ainsi invité à parler de ce qu’il a ressenti durant la création, de ce que celle-ci lui suggère. Pour ce, l’art-thérapeute peut soutenir la réflexion en posant des questions toujours extrêmement larges pour ne pas orienter les propos du patient. Chacun doit pouvoir, en effet, poursuivre son cheminement à son rythme, sans être brusqué par des révélations qu’il n’est pas prêt à entendre.
« Notre rôle, conclut Jean-Pierre Klein, ne se situe donc jamais dans l’explication de l’origine du trouble du patient, en ce sens que nous ne proposons pas une interprétation des œuvres. » Il est inutile de s’attendre donc à des révélations du genre "rouge = agressivité" ou "mouvement vertical = phallus". Ces raccourcis sauvages n’ont guère leur place ici.
Quel art choisir ?
« L’art-thérapie ne doit se mouvoir ni dans la trop grande facilité ni dans l’expression taboue », explique Jean-Pierre Klein. A vous de trouver l’art du juste milieu, celui qui vous permettra de mieux vous explorer.
1. Arts plastiques :
ici, l’œuvre est faite de traces concrètes des problématiques de l’individu. En les "métaphorisant" par la peinture, le modelage, le collage ou même la photo, elle permet une distanciation objective puis une prise de conscience.
2. Théâtre, danse et conte :
mettant en jeu le corps, ces arts vivants permettent de rejouer ses conflits car « toute véritable deuxième fois est la libération de la première ». La danse figure symboliquement nos contradictions et renforce l’unité psycho-corporelle. Le théâtre remplit une fonction d’exutoire tout autant que de dédramatisation. Le conte lu, mimé ou inventé exorcise angoisses, deuils, peurs et frustrations.
3. Marionnettes, masques, maquillage et clown :
ces techniques donnent une "voix" à toutes les figures de l’inconscient. La manipulation de marionnettes dévoile le refoulé en lui donnant la parole, le masque favorise la levée des inhibitions et des défenses, le maquillage confronte avec ses fantasmes et le clown encourage à jouer avec ses vulnérabilités.
4. Musique et voix :
la musicothérapie est un travail sur les vibrations et sur le corps à travers le rythme. La musique, dotée d’un exceptionnel pouvoir de mobilisation émotionnelle, encourage ainsi une réappropriation progressive de son corps, ouvre les voies de la communication et développe la créativité.
Pour en savoir plus : Psychologies.com
Et vous, avez-vous essayé l'art-thérapie ? Si oui, quel type - peinture, musique, théâtre ? Vos témoignages seront les bienvenues !