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Consultations médicales : des nouveaux tarifs à 46 et 60 euros
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Utilisateur désinscrit
C'est bien pour les généraliste , par contre pour les patients , même
s'ils sont remboursé , faire l'avance , n'est pas toujours facile puis imaginez:
"-Vous avez une maladie grave , vous allez devoir passer beaucoup d'examens
-Je peu en mourir?
-C'est très possible" Sueur du patient: "-Merci docteur , tenez voici ma carte , c'est 25€ comme toujours?
-Ah! Non , cette fois ce sera 60
-Pourquoi?
-Bien je viens de vous annoncer que vous allez probablement mourir un jour c'est déstabilisant pour moi
-Je comprends "
Oui ce patient comprend , non seulement on vient de lui dire qu'il avait une maladie grave et en plus il vient de payer une consultation pas plus longue que les autres un prix exorbitant , s'il n'a pas de travail , il finira son mois en mangeant un peu plus de nouilles
maritima
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maritima
Dernière activité le 26/11/2024 à 11:54
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@Eauclair ...vous allez un peu vite en besogne! Une maladie complexe n'est pas forcément la chronique d'une mort annoncée....par contre, oui, faire l'avance peut mettre certains patients dans l'embarras.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Louise
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Louise
Animatrice de communauté
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Ces revalorisations sont appliquées à partir du mercredi 1er novembre pour des consultations dites "complexes" ou "très complexes".
Après le passage de la consultation de base chez un médecin généraliste à 25 euros, le 1er mai, de nouvelles revalorisations entrent en vigueur le 1er novembre. De nouvelles consultations dites « complexes » ou « très complexes », pour lesquelles certains patients devront avancer 46 et 60 euros, verront le jour mercredi. Ces deux nouveaux niveaux regroupent une trentaine de motifs. Il s'agit par exemple de la première visite d'une jeune fille chez le médecin pour sa contraception ou de la mise en place d'un traitement pour une maladie grave.
Parmi les consultations complexes à 46 euros figurent notamment celles à « forts enjeux de santé publique » comme la première consultation de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles des jeunes filles âgées de 15 à 18 ans chez un généraliste, gynécologue ou pédiatre. Dans un cabinet de sage-femme, cette consultation reste fixée à 23 euros. Ces consultations « longues », intégralement remboursées par l'Assurance maladie, s'inscrivent dans un contexte de « méfiance envers la pilule nécessitant des discussions de plus en plus serrées », souligne Claude Leicher, président de MG France, premier syndicat des médecins généralistes. Les trois consultations obligatoires de suivi du nourrisson, celle de prise en charge et de suivi de l'obésité des enfants de 3 à 12 ans, limitée à deux fois par an, sont également concernées. Le dernier palier, à 60 euros, comprend notamment l'information sur la mise en place d'un traitement pour un patient nouvellement atteint de cancer, d'une pathologie neurologique grave (maladie d'Alzheimer, Parkinson...) ou encore d'une infection par le VIH.
Débat autour du tiers payant
Les affections longue durée (ALD), prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale, représenteraient « deux tiers » des cas concernés par ces nouveaux tarifs, selon l'Assurance maladie. Les patients pourront demander le tiers payant (dispense d'avance de frais), tout comme ceux bénéficiant de la Couverture maladie universelle complémentaire et de l'Aide à l'acquisition d'une complémentaire santé. Pour le reste de la population, la dispense d'avance de frais sera soumise au bon vouloir du médecin. En effet, l'obligation d'appliquer le tiers payant sur la partie Assurance maladie, qui représente 70 % du montant de la prise en charge (contre 30 % pour les complémentaires santé), vient d'être supprimée. Elle devait entrer en vigueur le 1er décembre.
« On ne veut pas un tiers payant obligatoire pour tous y compris sur ces consultations complexes et très complexes », commente Jean-Paul Ortiz, président du premier syndicat de médecins libéraux (CSMF), à la tête de la contestation contre le tiers payant. « Cela doit rester à la discrétion du médecin qui tient compte des moyens du patient. Plus l'acte est coûteux, plus le médecin emploie le tiers payant », veut toutefois rassurer le médecin, ajoutant que ces nouvelles consultations à 46 et 60 euros restent marginales. « On pourra proposer le tiers payant sur la partie Sécu, mais cela va nécessiter que les régimes complémentaires ne mettent pas de freins en demandant s'ils doivent rembourser le médecin ou le patient », prévient son homologue Claude Leicher.
De son côté, le collectif d'associations de patients, France association santé, constate que « les consultations onéreuses ne font qu'aggraver les renoncements aux soins ». « Plus elles sont chères, plus les avances sont conséquentes, or il y a vraiment des personnes pour qui cela pose des difficultés. On peut ne pas vouloir l'entendre, mais ce n'est pas un détail », pointe l'un de ses représentants Marc Paris.
Le Point Santé