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Attention aux médicaments anti-rhume !
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Chris31
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Chris31
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Dernière activité le 21/11/2024 à 16:23
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Bonjour , oui les effets dangereux de la pseudoéphédrine contenue dans les médicaments en vante libre contre le rhume (type actifed , humex , fervex , nurofen , dolirhûme...) ont été dénoncés il y a déjà plusieurs années ... Rien ne vaut les méthodes naturelles (notamment un nettoyage des fosses nasales avec de l'eau de mer (stérimar, elumer , prorhinel, physiomer par ex), des gélules à base de plantes (phytothérapie) , zinc .... des inhalations décongestionnantes , de la vitamine C des gouttes nasales et un bon sirop le temps que le rhume passe . Qui plus est cela permet à la mémoire immunitaire de s'enrichir pour une meilleure défense ultérieure ... Alors oui, pas évident quand la "crève" se présente mais 1 ou 2 jours vraiment difficiles au tout début , et on peut faire baisser la fièvre avec un antipyrétique adapté à chaque cas si besoin ! Bon courage à tous les enrhumés
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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Utilisateur désinscrit
Nous sommes nombreux à faire appel à l'automédication lorsqu'un rhume fait son apparition.
Ces médicaments vendus "devant le comptoir" sont-ils vraiment efficaces ? Ont-ils des effets indésirables ?
On fait le point, entre deux éternuements.
Certains médicaments contre le rhume reposent sur une action vasoconstrictrice : ils décongestionnent les fosses nasales, réduisant ainsi la sensation de nez bouché et facilitant la respiration. Ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine, une molécule qui provoque une contraction des vaisseaux sanguins. Bien que vendus sans ordonnance, ces vasoconstricteurs peuvent être à l'origine d'effets indésirables cardiovasculaires, certes rares mais graves (hypertension artérielle, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux).
Jusqu'à quinze contre-indications
L'explication est simple : la vasoconstriction resserre les vaisseaux sanguins du nez (pour l'éviter de "couler"), mais aussi tous les autres, y compris ceux du cœur. Le cœur doit alors fournir plus d'efforts, avec les risques que cela implique. Aussi la pseudoéphédrine est-elle contre-indiquée en cas d'hypertension artérielle, d'accident vasculaire cérébral, de maladie des coronaires, mais également de troubles de la prostate, d'antécédents de convulsions, ainsi que pendant la grossesse et l'allaitement.
"Ces spécialités contre le rhume présentent jusqu'à quinze contre-indications, et c'est sans compter les risques d'effets indésirables", met en garde le Professeur Jean-Paul Giroud. Ces risques sont multipliés lorsque la pseudoéphédrine est associée à une autre substance : du paracétamol ou de l'ibuprofène pour un effet antipyrétique et antalgique comme c'est souvent le cas, et parfois même, un antihistaminique pour un effet asséchant sur les sécrétions nasales. Un antihistaminique qui possède, lui aussi, ses contre-indications et effets indésirables... Autant dire que pour un simple rhume (maladie bénigne qui guérit spontanément en 8-10 jours) c'est prendre beaucoup de risques pour au final, peu de bénéfices.
Néanmoins si l'on décide de s'automédiquer contre le rhume, on veillera à suivre ces quelques conseils :
Respecter la posologie.
Prendre le médicament sur une courte durée : 5 jours maximum.
Ne pas cumuler les décongestionnants par voie orale et nasale car les risques associés à l'utilisation d'un vasoconstricteur se multiplient.
Si la spécialité anti-rhume contient déjà du paracétamol ou de l'ibuprofène, ne pas cumuler avec un autre médicament en contenant lui aussi.
Automédication : quelles sont les personnes à risque ?
Chez la femme enceinte, la question des dangers potentiels de l'automédication se pose à double titre : pour elle-même mais aussi pour le bébé, qui reçoit la grande majorité des médicaments qu'elle absorbe à travers le placenta, avec des risques pour sa santé, et même pour sa survie. L'éventualité d'une atteinte grave est plus grande durant le premier trimestre de grossesse, mais certains médicaments peuvent nuire à l'enfant jusqu'à sa naissance. D'où la nécessité pour une femme enceinte de ne pas prendre autre chose qu'un peu de paracétamol sans demander l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien.
Jamais chez les nourissons !
La même prudence est de règle durant l'allaitement : le bébé tête les médicaments alors que son foie et ses reins ne sont pas encore très performants pour les éliminer. Face au médicament, un organisme d'enfant reste fragile. Ainsi, chez le nouveau-né, la vidange gastrique se fait en une heure et demie au lieu d'une heure. "On ne devrait jamais pratiquer d'automédication chez les nourrissons, insiste le Pr Giroud. Mis à part un peu de sérum physiologique pour nettoyer un nez qui coule."
Même chez les plus grands, il n'est pas facile de calculer la juste dose, précisée dans la notice sous forme de milligrammes par kilo de poids. Une étude de l'université de Sydney (Australie), en août 2010, sur l'automédication des enfants par leurs parents montre que 44% des participants auraient donné une dose incorrecte, généralement trop forte.
Chez les seniors : diminuer les doses recommandées
Les seniors pratiquent un peu moins l'automédication car ils consultent souvent leur médecin. Environ un tiers d'entre eux y recourent cependant. "Or, avec l'âge, le foie et les reins assurent moins bien leur fonction d'élimination des déchets, entraînant une accumulation des produits dans l'organisme, ce qui peut provoquer des incidents", rappelait le Dr Gabriel Abitbol, médecin généraliste et gériatre, lors de la conférence de presse MedSecure, en janvier 2013.
Premiers consommateurs de médicaments, les plus de 65 ans sont aussi les plus touchés par les accidents liés aux cumuls des effets secondaires et aux interactions entre les produits. Dans 20% des cas, les hospitalisations des sujets âgés sont dues à des accidents liés à la prise de médicaments. Il ne faut pas hésiter à diminuer les doses recommandées, du fait de la moins bonne élimination des médicaments. Même certaines tisanes laxatives ou certaines huiles essentielles peuvent entraîner des accidents graves.
Source : Top Santé