Ce cheval rend visite aux malades dans les hôpitaux
Publié le 24 janv. 2018
Peyo, un étalon de 13 ans, sillonne la France avec son propriétaire pour se rendre au chevet des malades dans plusieurs hôpitaux.
Les animaux sont un atout thérapeutique intéressant. La thérapie canine est par exemple utilisée dans certains hôpitaux pour améliorer le quotidien d'enfants traités contre le cancer. Les chiens peuvent servir également d'auxiliaires de vie pour les malades d'Alzheimer. Mais il n'est pas que les chiens à pouvoir apaiser les patients dans leur quotidien. Illustration avec Peyo, un étalon de 13 ans, qui rend visite aux malades, des enfants aux personnes âgées, de différents hôpitaux en France.
Comme n'importe quel visiteur lambda, le cheval a pris l'habitude de rencontrer les malades pour leur faire du bien et les aider dans leur quotidien. A l'origine de ce projet insolite, Hassen Bouchakour, son propriétaire, cavalier et artiste. Il a fondé l'association "Les Sabots du Cœur" après avoir remarqué une capacité d'empathie et une sorte de sixième sens chez l'animal. Au chevet des patients, Peyo arrive à sentir le point fragile de celui-ci et se tisse alors une relation particulière entre l'étalon et le malade. "D'hôpitaux en hôpitaux, de patients en patients, on observe à chaque fois que lorsqu'il y a une pathologie assez compliquée, le cheval se dirige vers le membre qui est malade comme la tête, le cœur ou les jambes", explique Hassen Bouchakour dans un reportage diffusé sur la chaîne Equideo.
Un cheval doué d'une forte empathie
"Ils sont capables de lire en nous avant même qu'on ressente nous-même les choses [...]. Ce sont des chevaux qui ont compris et qui savent viser le point fragile chez les personnes." Au contact de Peyo, des malades d'Alzheimer sont même parvenus à retrouver soudainement certains souvenirs avant d'être rattrapés par la maladie, raconte Hassen Bouchakour.
Si Peyo prend l'ascenseur et emprunte les couloirs carrelés de l'établissement hospitalier sans problème, cette visite n'a rien d'improvisé. Elle nécessite la mise en place d'un protocole adapté, fruit de quatre années de travail et de préparation. Avant chaque passage dans un hôpital, l'étalon est tondu, tressé et déparasité. Il est placé en quarantaine deux jours avant et après chaque visite.
Ce projet fédère les patients et leur entourage et le personnel médical, qui y voient un moyen de sortir du cadre strictement thérapeutique.
Et vous, que pensez-vous de cette démarche ?
Top Santé
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