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TELURGE, un exemple de télémédecine à suivre

Publié le 10 août 2016

TELURGE, un exemple de télémédecine à suivre


Chaque année, depuis 20 ans, près de 5.000 dossiers d’urgences neurochirurgicales passent par le filtre du réseau TELURGE, un réseau « pratiqué » par 300 professionnels de santé. Le réseau d'urgences neurochirurgicales TELURGE, développé et mis en œuvre par le CHRU de Lille apporte son aide à la décision diagnostique et thérapeutique à une vingtaine d'établissements.

Obtenir à distance et 24h/24 l’avis d’un neurochirurgien du CHRU de Lille sur la base d’un dossier médical télé-transmis : tel est l’objectif du réseau de télémédecine TELURGE. Lancé en mai 1996 pour améliorer le traitement en urgence des patients présentant une atteinte cranio-cérébrale ou rachidienne le réseau TELURGE est devenu une référence nationale et le CHRU de Lille, un des pionniers de la télémédecine d'urgence.

Aujourd’hui, 21 Centres Hospitaliers des départements du Nord, du Pas-de-Calais et de l’Aisne, ont rejoint TELURGE. En cas d’hémorragies cérébrales, de traumatismes crâniens, de traumatismes rachidiens, de tumeurs cérébrales, ils s’en réfèrent au CHRU de Lille qui leur apporte une aide précieuse à la décision diagnostique et thérapeutique. Depuis 2012, les neurochirurgiens du Centre Hospitalier de Valenciennes peuvent également être sollicités via le réseau.

L’expertise de neurochirurgiens de toute la région : Les patients de la région bénéficient de l’expertise des neurochirurgiens du CHRU dans toute la région et d’une prise en charge adaptée et rapide. Autre aspect positif : le réseau TELURGE permet d’éviter de nombreux transferts inutiles de patients vers le CHRU de Lille.

« Télurger un dossier » : 20 ans après la création du réseau TELURGE, l’expression « télurger un dossier » est aujourd’hui ancrée dans les pratiques de nombreux services d’urgences. La nouvelle région Hauts-de-France offre par ailleurs au réseau des perspectives d’évolution. "Le modèle de fonctionnement de la télémédecine via TELURGE a fait école, explique le Pr Jean-Paul Lejeune, responsable du réseau. Aujourd’hui cette application est reprise dans d’autres domaines, comme la prise en charge de l’AVC par exemple".

13 commentaires


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Utilisateur désinscrit
le 09/10/2016

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Utilisateur désinscrit
le 09/10/2016

Bonjour à tous. Lawssene, je vais continuer sur le sujet qui te tracasse. Je suis un ancien infirmier, touché par le cancer, donc  je vais te donner mon avis sur le sujet, avec la vision de mon ancien métier.  L' hypertrophie bénigne de la prostate, c' est à la base, unetumeur bénigne très fréquente, elle touche la presque totalité des hommes le plus souvent après 50 ans. Plus l'adénome est volumineux, plus le risque de voir apparaître un cancer augmente. Le XATRAL, il est indiqué dans la prise en charge des troubles urinaires liés à un adénome prostatique quand il est trop petit pour justifier d’une ablation chirurgicale. Il est également employé lorsque l'augmentation du volume de la prostate entraîne une rétention urinaire, je ne sais pas si c'est ton cas. Apparemment, ton adénome a évolué en tumeur maligne, donc le staff essaye de t'éviter une résection prostatique en faisant diminuer l'adénome à l'aide du XATRAL. Si cela fonctionne, la curiethérapie devient possible, et à mon avis souhaitable, car moins invalidante que la résection. Normalement, en oncologie, il y a des règles pour la prise en charge des patients. Des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) sont obligatoires. Elles regroupent des professionnels de santé de différentes disciplines dont les compétences sont indispensables pour prendre une décision accordant aux patients la meilleure prise en charge possible. En ce qui te concerne, cette décision est intervenue après la RCP. Il m'est arrivé la même chose. L'urologue m'avait présenté la prise en charge envisagée, après réunion de la RCP, le protocole a complètement changé. J'espère éclairer un peu ta vision des choses. Mon avis est de leur faire confiance, ils savent ce qu'ils font, ils essayent généralement d'œuvrer pour le confort du patient proposant les solutions qui semblent les plus efficaces et les moins inconfortables.


lawssene
le 10/10/2016

Merci pour cet éclaircissement,exactement moi après la réunion de la rcp que cette décision a été prise c est à dire une curiethérapie,moi se qui me tracasse esce qu il ont pas vu que j ai une adénome à coté du cancer?Il fallait que le thérapeute qui a fait cette remarque en appelant le chirurgien pour lui dire qu on ne peut exercer curiethérapie sans éliminer l adénome,revenant au xatral,ce médicament m a rien apporté car je l ai pris en 2015 c est la pharmacienne qui me l a rappelait,quand j ai posé cette question à cet thérapeute sur les 03 méthodes,il m avait dis que les 03 ont des effets secondaire,et mon chirurgien m avait dit qu il ya aucun effet secondaire,c est là que je commence à douter.


lawssene
le 10/10/2016

j ai oublié de vous ajouter que le thérapeute à même oublié de mettre la ose sur le xatral,imaginant si il oublie la bonne dose sur les implants réactives dans la prostate,mon dieu c est tout ça qui me tracasse.


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Utilisateur désinscrit
le 10/10/2016

Bonjour à tous. Le traitement qui est proposé, nous ne sommes pas obligé de l'accepter, en cas de doute ou de manque de confiance, il est parfois utile de demander un deuxième avis médical. Quoi qu'il en soit, il faut peser le bénéfice/risque avant de se décider. Mais en général, la CRP sert à cela, quels sont les bénéfices et les risques à proposer tel ou tel traitement. Celui qui est retenu est "le moins pire", plus précisemment celui qui peut nous rapprocher de la guérison sans trop d'effets indésirables ou invalidants. En cancérologie, il y a des effets indésirables, les traitements administrés ne sont pas anodins. D'ailleurs, aucun traitement n'est anodin, même pas une aspirine! Bon courage.

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