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Épuisement psychologique
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nadou42
nadou42
Dernière activité le 12/07/2022 à 22:11
Inscrit en 2014
23 commentaires postés | 8 dans le groupe Vivre avec la polyarthrite rhumatoïde
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Ami
Bonjour,
Ah cette douleur et l'épuisement que cela provoque...
Je souffre toujours mais d'autres douleurs se sont rajoutées avec un autre diagnostic...d'intolérance au gluten!
J'ai débuté un régime depuis 3 semaines en espérant que cela atténuera mes douleurs!
J'ai aussi débuté un "entrainement" physique en allant à la piscine plusieurs fois par semaine et cela me fait un bien fou!
En ce qui concerne l'entourage, il est toujours compliqué d'expliquer la douleur physique...du coup je n'explique rien car on nous "rabâche" souvent qu'il existe des maladies plus graves...donc de mon côté je parle de tout sauf de mes souffrances!
Par contre si cela peut aider , j'ai lu plus haut que l'on parlait de psychologue...alors je vais vous parler de mon expérience
Dans le cadre de l'éducation thérapeutique du CHU de ma ville j'ai rencontré des personnes atteintes de la même maladie lors de plusieurs réunions et échanger sur nos symptômes nos ressentis et ça aide vraiment! Attention ce n'est pas une rencontre de plainte où l'on "pleure" sur notre maladie non c'est vraiment un groupe avec un psychologue des infirmières des médecins où l'on s'exprime on s'écoute se comprend!!!C'est réellement un endroit un moment un temps où l'on parle de notre P
La psychologue-sophrologue nous propose des séances de relaxation tous les 15 jours au centre anti douleur et c'est vraiment bien!
Le reste du temps je vaque à mes occupations guitare et chant. Je poursuis mon cheminement dans l'acceptation de "mes" maladies qui font que je suis toujours en arrêt maladie en gros je me SOIGNE!
Utilisateur désinscrit
cela fait 7 ans que j'ai une PR severe non deformante pendant 1 an j'ai eu un traitement avec cortisone j'ai change de rhumato Metoject pendant six mois ensuite ajout d'Humira des piqures que je me fait... au debut il faut s'adapter tout gerer il faut etre patient car il faut du temps pour que tout se mette en place j'ai supprimer la cortisone je n'ai plus que ces 2 piqures et je vis normalement
Utilisateur désinscrit
Personnellement je souffre de polyarthrite rhumatoïde depuis plus de 5 ans maintenant.
La souffrance est quotidienne et il a bien fallu que je choisisse entre les tonnes de médicaments ou cette souffrance intolérable.
J’essaie donc de trouver un juste milieu et comme le dit heu, julialex je crois (je ne vois pas les commentaires quand je reponds) et bien j’apprends à vivre avec une souffrance presque supportable.
Sauf que ...
Lorsque cette souffrance s’intensifie, soit à cause du temps, soit parce que moi, je suis plus faible physiquement, soit parce que mes remèdes ne sont plus aussi actifs, le corps s’habituant et ne répondant plus positivement, alors c’est aussitôt ou presque le moral qui dégénère.
Si bien que, en plus d’avoir mal physiquement, j’ai mal psychiquement.
Et comme je suis sans doute maso, toutes mes souffrances psychologiques remontent à la surface. Ainsi que mes mauvaises habitudes je suppose.
Une dépression sévère qui est devenue une simple (!) et très grande fragilité, reprend le dessus et vient aggraver encore mon état psychique.
Je n’ai pas très envie, Julien qui relançait ce sujet, de plomber le fil.
Néanmoins, à titre de témoignage et puisque je vais mieux, capable aujourd'hui de reconnaître les signes de mes grands mal-êtres, cela peut peut-être servir à d’autres, je ne sais pas.
En tous cas songez que ce que je vais écrire n’arrive pas à tout le monde loin de là.
Je commence par le passé assez récent toutefois.
Lorsque j’étais si épuisée physiquement que je ne tenais même plus debout, ma tête tournait, j’étais comme ivre.
Moi je croyais que j’avais un truc aux oreilles, un truc à l’oreille interne, il paraît que ça arrive.
Je devais me tenir aux barres des portants du magasin ou je travaillais encore. Soit en mars 2011
C’était affreux. Je croyais que j’allais tomber et mourir.
Mais j’étais tellement fatiguée que je le souhaitais presque. Parce que, associée à la douleur de la polyarthrite, c’était terrible à vivre.
Le généraliste m’à mise en arrêt. Ce n’était pas évident parce que ma patronne était une amie et j’étais responsable de tout un rayon.
Mais peu importe dans le témoignage.
J’ai fait alors ce que l’on appelle un phénomène de dissociation.
En fait mon cerveau s’est mis en veille.
Je n’étais plus sur terre. Pourtant je vivais. Je parlais. J’entendais. Mais je me sentais ailleurs. Comme si j’étais dans un film et que je regardais le monde...sans y être.
Je suppose qu’il s’agit d’une entourloupe du cerveau pour échapper à l’insupportable.
Depuis j’ai lu que le cerveau se met en veille, histoire de ne pas devenir fou...
Hum
J’ai été hospitalisée, soignée au moyen de médicaments antidépresseurs et autres.
Mais de cette période je ne peux pas dire grand chose car je n’en ai que peu de souvenirs. Lorsque je me suis "reveillee" même si je ne dormais pas, j’avais perdu le sens de l’orientation, la notion des jours, des dates ... peut--être à cause des médicaments, je ne sais pas.
Sur le plan physique j’avais 98 ans et beaucoup de mal à marcher ou à effectuer les gestes minimum du quotidien.
Il a fallu du temps pour que je revienne à moi. Du temps aussi pour que je reprenne le dessus. Je voyais une psychiatre. Ma rhumatologue. Mais il a fallu de la patience. De la dissociation je suis passée à la dépression. J’allais écrire simple dépression mais ce n’était pas mon sentiment à ce moment là !
Depuis j’ai appris à reconnaître les signaux "danger". Je vois la psychiatre une fois par mois et c’est pour moi vital. Je pense qu’elle m’à sauvée. Parce qu’elle m’à écoutée. Conseillée. Et suivie. Au jour d’aujourd’hui je continue à aller une fois par semaine à l’hôpital de jour. Je participe à un atelier créatif. Ce rendez-vous me rassure. Parce que le mot hôpital me rassure . Sinon à part vous et ma rhumatologue, tous les 3 mois, je vis ma maladie dans l’isolement le plus total.
Alors oui, pour moi forcément, aucun doute : la souffrance physique entraîne la souffrance psychologique et le développement éventuel de maladies que cette souffrance entraîne. Comme la dépression.
Et il me paraît à moi VITAL de se faire aider sur les deux plans. Je vais a l’hôpital de jour 3 heures par semaine. Je vois ma psy une fois par mois. Ma rhumatologue une fois tous les 3 mois. Presque jamais le généraliste. Et pour le moment je tiens bon et même parfois je suis contente de ce qu’offre encore la vie en terme de petits bonheurs. Même si c’est de mon lit. Comme partager ce fil à cette heure avancée hic.
Voilà. Bonne journée à tous puisque moi je suis un oiseau de nuit...
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 252 dans le groupe Vivre avec la polyarthrite rhumatoïde
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La douleur provoquée par la polyarthrite entraine bien souvent un épuisement physique conduisant lui-même à un épuisement psychologique. Êtes-vous concerné(e) ? Si oui, êtes-vous suivi(e) par un psychiatre ou un psychologue ?
Bonnes discussions.