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Comment récupérer d'un décalage horaire ?
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Julien
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Julien
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Plusieurs gestes de bon sens permettent de moins en souffrir. Quant à la pilule contre le jet-lag, les chercheurs s'activent.
C'est plus rapide après un voyage à l'ouest qu'à l'est: en moyenne, il faut une heure par jour pour récupérer dans le premier cas, et une heure et demie par jour dans le second. Mais pour se remettre d'aplomb au plus vite, éviter la fatigue, les difficultés de concentration et les problèmes digestifs dus au décalage de nos rythmes biologiques, mieux vaut anticiper. Les spécialistes préconisent donc de ne pas manquer de sommeil avant le départ. Avant un déplacement vers l'ouest, ils recommandent aussi de décaler ses rythmes en se couchant chaque jour un peu plus tard et en profitant de la lumière du soir, et inversement vers l'est. Ensuite, pendant le trajet, il conviendrait de limiter sa consommation de caféine, de pratiquer de courtes siestes de 5 à 20 minutes, et de prendre des repas légers calés sur les horaires du pays de destination. Enfin, une fois sur place, la règle consisterait à profiter de la lumière du soir et à se protéger de celle du matin si l'on a fait cap à l'ouest, et à faire l'opposé dans l'autre sens. Quant aux siestes, elles doivent alors être courtes pour ne pas perturber le sommeil de nuit. Et si les médecins déconseillent le recours aux somnifères pendant le voyage en avion, ils ne sont pas contre pendant quelques nuits à l'arrivée. Même si, naturellement, ces médicaments n'ont rien d'une pilule anti-décalage horaire. Un remède vers lequel pourraient déboucher deux études récentes...
Une remise à zéro de l'horloge biologique
À l'université d'Oxford, au Royaume-Uni, des chercheurs britanniques ont examiné l'ADN de souris placées successivement à la lumière et à l'obscurité. Plus précisément, ils se sont penchés sur les gènes contenus dans les cellules de leur noyau suprachiasmatique, structure cérébrale qui gère l'horloge interne et, partant, les rythmes biologiques. Ils ont alors détecté une centaine de gènes s'activant à la lumière. Mais ils ont aussi repéré que l'un d'eux, nommé SIK1, s'active et fabrique sa protéine plus tardivement. La production de cette protéine semble ralentir le travail des autres gènes. Et en mettant SIK1 «hors service» chez les souris par une manipulation génétique, le professeur Russell Foster et son équipe ont constaté que les rongeurs s'adaptent plus vite à un décalage horaire. L'idée serait donc de faire la même chose chez l'homme, par exemple avec une molécule pouvant se lier à SIK1 et le bloquer. On en est encore loin.
Une molécule contre le jet-lag
Mais une autre piste pointe: une équipe américaine vient de découvrir une molécule qui, naturellement présente dans notre cerveau, pourrait se révéler utile pour réduire les effets du jet-lag. Connue sous le nom de VIP, c'est une combinaison d'acides aminés. Normalement, elle a pour rôle de synchroniser entre elles les 20 000 cellules nerveuses du noyau suprachiasmatique. Pour mieux comprendre son mode d'action, Erik Herzog et ses collaborateurs l'ont testée sur des cultures de cellules et sur des souris. Surprise. Selon les doses, ses effets s'inversent: au lieu de faire communiquer les neurones entre eux, elle les rend muets. Plus étonnant, cette désynchronisation agit comme une remise à zéro de l'horloge, qui rend plus facile l'adaptation des rythmes biologiques à un changement dans l'alternance jour-nuit. Des souris ont ainsi vu leur jet-lag divisé par deux quand on leur injectait le VIP la veille d'un voyage virtuel simulé par des changements de luminosité. Reste à franchir les étapes de la souris jusqu'à l'homme...
Le Figaro santé