Médicaments à l’unité : l’expérimentation démarre sous les critiques
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arnica,oui je le ferait s il le faut bien sur,mais certains clients seront mecontent del attente,maintenant il faudrait avoir finit avant d avoir commence!!!pour mes clients fideles,je garderais le relationnel et prendrais toujours le temp de leur parler et de les ecouter,pour moi,cela ne changera rien sur ma facon de traiter mes chers cleints,ca n est pas a une vieille bique que l on va demander de changer au bout de 33 ans de pharma!!!mdr!!!
mocouk,pour la lingerie,ca peut etre sympa,c est les papys qui vont etre content!!par les temp qui courent,ca peut ramener un peu plus de clientelle!!mdr!!
par contre pour la ministre je n ai pas tout suivi,par contre ce que j ai compris,c est que la sante ne fait plus du tout partie des priorites,super pour nous!!
bonjour,
cathy je suis entièrement de ton avis !
les clients sont extrèmement exigeants et nous ne pouvons pas ne pas leur consacrer le temps nécessaire pour une délivrance correcte de leurs médicaments...et derrière, les gens trépignent..et j'en passe suivant leur "éducation"...
c'est vrai que j'ai vu notre métier changer...avec une dégradation +++ avec l'arrivée des tiers payants généralisés...
je pense qu'il faut garder le respect envers cette profession car en plus de la facade il y a les "arrières" que beaucoup de gens ignorent. je ne me plains pas d'avoir exercé ce métier , bien au contraire...mais depuis quelques années, j'encourage les étudiants à choisir d'autres options que l'officine...(industries, labos d'analyses etc...) et curieusement à la fin de leur stage ils ont une autre optique du métier de pharmacien...
car on n'est pas là pour se faire....
amitiés et il devrait y avoir une journée du pharmacien..(il doit en rester sur 365 jours...)
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Ami
oui c est sur , a moins que vous veniez me voir tous les jours avec vos verres pour que j y mettes vos gouttes!!!
arnica,tu as bien raison!!pour ce qui est de se faire "engueuler"..j ai eu ma dose aujourd hui!!c est pas notre faute s il fait beau,que l on a personne (ou presque jusqu a 18h)et que d un seul coup,il y a 10 personnes qui attendent et vous jettent des regards noirs et en arrivant devant vous vous en mette plein la tete!!on est que 2 le samedi donc avec nos 4 bras,on ne peut pa aller plus vite que l ordinateur!!!mdr!!mais ca bien sur,il ne s en rendent pas compte!!alors j ose meme pas imaginer qd il faudra compter chaque comprimes!!!ca va etre la fete!!!
Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Les premières critiques s’élèvent à la veille de l’expérimentation de la vente des médicaments à l’unité. Elles émanent surtout de syndicats de pharmaciens d’officine.
Délivrer des médicaments à l'unité pour éviter le gaspillage et une automédication dangereuse, l’expérience est lancée pour trois ans à compter de ce 1er avril dans 78 officines volontaires en Lorraine, Limousin et Paca. Dans le cadre de l’expérimentation prévue par la loi de financement de la sécurité sociale 2014 (LFSS 2014), 14 molécules pourront être dispensées à l’unité dans les pharmacies volontaires.
Des lacunes dans l’approche
Amoxicilline + acide clavulanique, céfotiam, lévoflaxacine… voici quelques noms des antibiotiques inclus dans l’expérimentation. Un projet d’ampleur qui suscite d’ores et déjà des critiques. Selon l’APM, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo), Gilles Bonnefond, a appelé les pharmaciens à ne pas se porter volontaire. Il a dénoncé lors du salon Pharmagora des conditions de rémunération insuffisantes (1 000€ pour la durée totale) et une tâche en-deçà de leurs compétences.
Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Gaertner, s’est montré plus modéré. « On ne peut pas lancer l’expérimentation en l’état », a-t-il affirmé à l’APM sans appeler au boycott.
« Un système semi-industriel »
Michel Caillaud, président de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) a également accueilli l’expérimentation avec fraîcheur. Dans un entretien au JIM (lien abonnés), il reconnaît que la dispensation à l’unité « devrait éviter un certain gaspillage » mais pointe les limites de l’organisation : « un système semi-industriel avec un coût matériel et humain très élevé », la nécessité de « réduire la palette du prescripteurs » mais aussi une incertitude que cela améliorera l’observance des patients.
Selon Michel Caillaud, choisir les antibiotiques pour l’expérimentation n’est pas un choix pertinent : « Ce n’est évidemment pas cette classe médicamenteuse qu’il fallait choisir ! Le conditionnement des antibiotiques est déjà suffisamment varié pour répondre de manière adaptée aux prescriptions médicales ! » déclare-t-il.
La pertinence du dispositif était aussi mise en doute par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens en novembre dernier. Sa présidente Isabelle Adenot interrogeait l’utilité de la dispensation à l’unité tout en soulignant les nombreuses questions restées en suspens.
http://www.pourquoidocteur.fr/Medicaments-a-l-unite---l-experimentation-demarre-sous-les-critiques-5985.html