La prise en charge de la spondylarthrite vise 3 objectifs : l’entretien de la mobilité, la prévention des déformations et la lutte contre la douleur.
Le traitement de la spondylarthrite rhumatoïde se décompose en un traitement symptomatique, visant à traiter les douleurs provoquées, et un traitement de fond, qui cible la maladie elle-même.
Traitement symptomatique et traitement de fond pour la SPA
Le recours aux antalgiques est systématique et se fait à tous les stades de la maladie. Il peut s’agir de paracétamol ou d’opioïdes faibles comme la codéine ou le tramadol. Leur efficacité peut s’avérer limitée face aux douleurs de la spondylarthrite.
En plus de ce traitement médicamenteux, le médecin prescrit le plus souvent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) à la dose minimale efficace et pendant la durée la plus courte possible : il est donc limité aux périodes douloureuses. Les AINS sont très efficaces et sont d’ailleurs devenus un critère de diagnostic de la spondylarthrite ankylosante.
En cas d’échec, c’est-à-dire après 3 tentatives avec 3 AINS différents utilisés à la dose la plus forte pendant 3 mois, on conseille un traitement de fond à base de méthotrexate voire d’anti-TNFα dans les cas les plus sévères, traitements similaires à ceux de la polyarthrite rhumatoïde. Ce choix doit se faire en fonction des bénéfices et des risques que le traitement peut apporter au patient, il se fait donc au cas par cas.
Tout en suivant ce traitement médicamenteux, le patient doit être pris en charge par un kinésithérapeute afin de maintenir une bonne mobilité et de conserver l’état de ses articulations. En particulier, ce professionnel de santé pourra enseigner quelques exercices au patient qu’il pourra répéter chez lui.
Sources :
- Société Française de Rhumatologie (SFR)
- Haute Autorité de Santé (HAS)
Dernière mise à jour : 21/12/2019
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