Il n’existe pour l’instant aucun traitement curatif pour l’arthrose : les traitements sont essentiellement symptomatiques, c’est-à-dire qu’ils ont pour objectif de diminuer les symptômes de la maladie.
Les traitements non médicamenteux
Les traitements non médicamenteux occupent une place majeure dans la prise en charge de l’arthrose, en particulier pour les arthroses du genou et de la hanche.
En cas d’obésité ou de surpoids, perdre du poids permet de soulager fortement les douleurs, surtout dans le cas d’une gonarthrose, et peut même les faire disparaître en fonction du stade de la maladie.
Egalement, pratiquer une activité physique adaptée, accompagné ou non par un professionnel compétent, est très bénéfique car contrairement aux idées reçues, des exercices adaptés permettent d’entretenir la souplesse des articulations, de diminuer la douleur et la gêne fonctionnelle, en plus des bienfaits psychologiques et physiologiques classiquement décrits.
Il existe aussi de nombreux autres traitements non médicamenteux comme l’acupuncture, les cures thermales, les dispositifs médicaux… qui peuvent avoir un intérêt.
Les traitements médicamenteux
On retrouve les médicaments analgésiques comme le paracétamol (= acétaminophène dans d’autres pays) qui est le premier antidouleur recommandé en cas d’arthrose. Le paracétamol est particulièrement efficace lorsque l’arthrose est légère, et il faut bien penser à respecter les posologies prescrites (maximum 4g par jour chez l’adulte) car de fortes doses peuvent endommager le foie.
Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont prescrits également pour soulager la douleur mais aussi l’inflammation. Les AINS classiques comme l’ibuprofène ou encore le kétoprofène sont habituellement prescrits et généralement efficace, surtout lorsque l’arthrose est légère. Il faudra faire attention aux effets indésirables digestifs chez les personnes sensibles et/ou lors d’un usage sur une longue période. Pour limiter ces risques, il est conseillé de prendre votre AINS pendant les repas, avec le bol alimentaire.
Egalement, le médecin peut prescrire des « coxibs », comme le célécoxib, qui sont des AINS plus récents que l’ibuprofène ou le kétoprofène. Ces Coxibs sont généralement réservés aux patients chez qui le risque de complications gastro-intestinales est jugé élevé et dont le risque de maladies cardiovasculaires est faible.
Il existe également des anti-inflammatoires topiques, c’est-à-dire sous forme de gel ou de crème. Ils s’appliquent directement sur l’articulation douloureuse (ex : diclofenac).
Les infiltrations et la chirurgie
Il existe des infiltrations à base de corticostéroïdes et des injections d’acide hyaluronique. Une partie entière est consacrée à ces infiltrations dans un autre article, disponible sur le site.
Lorsque la douleur et la gêne fonctionnelle deviennent trop importantes, il est parfois nécessaire d’avoir recours à la chirurgie, pouvant aller d’un simple repositionnement d’un os à la pose d’une prothèse totale.
Sources : Société Française de Rhumatologie - Dossier arthrose 2005, Passeportsanté.net
Dernière mise à jour : 05/10/2019
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